Analyses de l'équipe 9

Affiche 1 :




Cette affiche de recrutement a été publiée lors de la première guerre mondiale par le Comité de Recrutement Canadien-Français afin de pousser les hommes canadiens à s’enrôler dans l’armée. Elle mesure 93 cm par 622 cm et a été conçue par l’artiste David C.
Au premier plan (1), on aperçoit une femme et son enfant étendus sur le sol, c’est le point de fuite de l’image, notre regard est fortement attiré vers celui-ci. On comprend qu’une mère et son enfant ont été dépouillés puis tués par les Allemands
À gauche de l’image (2), se trouve une maison délabrée aux vitres cassées. Les Allemands ont saccagés l’habitat de nombreuses familles  et y ont semé la terreur.
Au second plan (3), un homme imposant tient son fusil vers le sol. Son regard est sombre et effacé. Il est porte un casque allemand. Il semble donc que cet homme est à l’origine de l’assassinat  de ces pauvres gens (1). Son visage ne dégage aucune expression, il est indifférent et sans pitié. Son imposante position peut nous faire imaginer que les soldats allemands dominent la guerre, les civils sont menacés.
Derrière lui, d’autres soldats allemands (4) s’avèrent être insouciants du massacre qu’ils ont provoqué. Ils repartent satisfaits pour poursuivre leurs violentes attaques.
En arrière-plan (5), on aperçoit un village duquel jaillit une brume envahissante. On peut donc penser que le massacre s’étend dans tout le pays et que les Canadiens sont envahis par les forces allemandes.
En haut de l’affiche (6), nous pouvons lire la phrase suivante : « Canadiens, c’est le moment d’agir, n’attendez pas que les boches viennent mettre tout à feu et à sang au Canada ». Certains mots sont mis en valeur afin de toucher plus profondément les canadiens : « agir », « sang », « boches », « Canadiens ». Ce message est adressé aux hommes et fait naître chez eux une grande culpabilité. Ils se doivent de combattre pour éviter la mort de leurs proches ainsi que celle de nombreux innocents. Au bas de l’image (7), on retrouve aussi du texte : « Canadiens soyez hommes! Ne restez pas en arrière, enrôlez-vous dans nos régiments canadiens-français ». Le comité de Recrutement Canadiens-Français insiste sur la nationalité des hommes afin qu’ils développent un sentiment d’appartenance et qu’ils s’enrôlent pour leur pays. Aussi, ils remettent en question la virilité des hommes (« soyez hommes ») et  attaquent leur orgueil.
En conclusion, cette affiche de recrutement touche les hommes canadiens de différentes façons. Elle utilise différents moyens de sensibilisation (la famille, la mort, la culpabilité, l’orgueil, etc.) et facilite l’enrôlement de nouveaux soldats. Cette affiche est aussi une affiche de propagande car elle diffuse une image des Allemands comme étant des êtres haineux et sans pitié. 


BONPUNT Romane

Affiche 2






Cette affiche est une affiche de recrutement de la première guerre mondiale. Elle a était faite entre 1914 et 1918 , sa dimension est 55,5 cm par 79,4 cm.
En 1914, le Canada se retrouve plongé dans une guerre. Le Premier ministre, Robert Borden sachant que ça poserait un problème aux francophones ne recourt qu’uniquement au système du volontariat. Les affiches vont être le premier moyen de recrutement des volontaires. Au début de la Première Guerre Mondiale, il n’y a pas, au Canada, d’organisme gouvernemental qui s’occupe de la production ou du contrôle des affiches. 
Au premier plan, nous pouvons voir un soldat (5) debout avec une baïonnette à la main droite, l’air sérieux. Un soldat prêt à partir à la guerre, heureux de servir son pays. Cet homme fait partie du Canadian Grenadier Guards, on le voit à son uniforme. Ces gardes appartiennent à un régiment d’infanterie de la première réserve des forces canadiennes. il est basé à Montréal.
Au second plan, nous avons une caserne de soldat (6). C’est un très grand bâtiment rouge orangé avec beaucoup de fenêtre. Devant ce bâtiment il y’a une belle voiture noire. La voiture apporte à l’image quelque chose de vivant, quelque chose de riche car les voitures a ce moment-là sont un signe de richesse, car ce n’est pas tout le monde qui peut s’en procurer une.
Au-dessus de la caserne, il y’a des soldats (7) qui sortent de la brume, l’air déterminé, courant les fusils à la main. Ils courent avec détermination. Ceci peut symboliser la détermination qu’avaient les soldats, l’application et la force pour aller se battre contre les ennemis. Ils n’ont pas l’air d’avoir peur: ils foncent, la tête haute et avec courage en plus. Celui qui regardera cette image aimerait se sentir aussi fort et aussi puissant que ceux qui sont sur l’affiche.

Le texte 1 : 
 ``Join the Canadian Grenadier Guards for overseas service under General Meighen`` 
Traduction : Joignez les grenadiers canadiens pour un service outre-mer, sous le commandement du General Meighen.
Le lieutenant-colonel puis général Frank Stephen Meighen est né le 26 Décembre 1870 à Perth en Ontario, et est mort le 19 janvier 1946.

  
Le texte 2: 
`` A special regiment of picked men from Ontario & Quebec`` 
Traduction: Un régiment spécial d’hommes choisis en Ontario et au Québec.
Des hommes québécois et ontariens choisis seront envoyés faire la guerre en France. 

Le texte 3 : 
``Headquarters Grenadier guards armoury Montreal``  
Traduction: quartier général , armurerie des gardes grenadiers , Montréal.
Cet établissement se trouve encore au 4171 rue de l’Esplanade.


Aurélie Amar

Affiche 3





Dimension de l’affiche : 512x512 cm
Support : Papier
Cette affiche a été créée à Montréal probablement en 1916 parce que le lieutenant-colonel Hercule Barré a été fait chevalier de la légion d’honneur cette année-là (l’affiche indique qu’il a déjà la légion d’honneur).
«CANADIENS FRANÇAIS venez avec nous dans le 150ième bataillon C.M.R aider à la victoire du coq gaulois sur l’aigle prussien »
Cette affiche est destinée aux Canadiens Français. Comme on le remarque, il y a dans le fond de l’affiche les couleurs du drapeau de la France (1) et le coq (2) qui représente les Français. On peut voir aussi l’aigle (3) qui symbolise les Prussiens (l’Allemagne). Ils se battent sur un globe (4) et le coq domine. Le combat se passe au centre de l’affiche, ce qui attire en premier l’attention. Au premier plan nous avons un soldat canadien (5) ayant l’air victorieux (6) donc heureux car il pointe du doigt le coq étant en train de battre l’aigle. Lui aussi joue un rôle important dans l’affiche. Comme sur de nombreuses autres affiches de propagandes, en haut de l’image, il y a le texte (7) (CANADIENS FRANÇAIS venez avec nous dans le 150ème  bataillon C.M.R (Collège Militaire Royal) aider à la victoire du coq gaulois sur l’aigle prussien). Celui-ci incite les Canadiens Français à venir aider l’armée française à combattre, mais surtout à vaincre. Le texte est écrit en majuscules et en gras, ce qui nous transmet la motivation et la détermination de l'armée franco-canadienne ainsi que celle du gouvernement. Ces affiches pouvaient être soit en anglais soit en français étant donné le bilinguisme du pays. Elles traduisent le besoin pressant de volontaire mais aussi les tensions qu'il pouvait y avoir au niveau politique social et culturel. Cette guerre a eu un certain effet bénéfique sur la population, il n'y avait plus d'un côté les anglophones et de l'autre les francophones : ils étaient tous unis pour une cause commune. Ainsi les Canadiens furent d'une grande aide aux Français.

L’homme sur cette image est le lieutenant-colonel Hercule Barré. Il est né le 31 janvier 1879 à Montréal. A L’âge de 18 ans il a commencé à rentrer au service de l’armée puis, par la suite, il a été recruté par l’armée de Terre pour la première guerre mondiale. En 1914, il avait 35 ans. Il accordait une certaine importance à la religion ; il était catholique. On remarque que sur l’affiche il a la même position que sur la photo, ils ont juste inversé la main levée. 
Photo du lieutenant Hercule Barré

 
  





http://calypso.bib.umontreal.ca/cdm4/item_viewer.php?CISOROOT=%2F_guerre&CISOPTR=2921&DMSCALE=25&DMWIDTH=825&DMHEIGHT=1400&DMMODE=viewer&DMFULL=0&DMX=0&DMY=0&DMTEXT=&REC=12&DMROTATE=0&x=210&y=319.739990234375


Romane  Defrance

Affiche 4





Cette image a servi d’affiche de propagande pour la première guerre mondiale. Pendant la `` der des ders `` seulement un seul régiment de Canadiens-Français furent envoyés pour combattre. Cette affiche est de 106,5 cm de hauteur et 61,10 cm de largeur. La dimension de cette affiche lui confère un certain pouvoir de conviction, car elle est très grande.
Au premier plan, nous pouvons voir un homme (4) droit avec le bras droit levé. Ce soldat a un gros sourire sur le visage, l’air heureux. Le bras du soldat en l’air semble nous inviter, l’air de dire : « SUIVEZ MOI ». L’homme est vêtu d’une tenue verte et d’un chapeau de la même couleur. Cet homme est blanc avec les pommettes rouges et un gros sourire. Il tient, dans sa main gauche, une baïonnette.
Au second plan, en haut de la tête de l’homme, nous pouvons voir un texte (1) et  en français: « Canadiens Français enrôlez-vous au 150ième Carabiniers  Mont-Royal sous le commandement du Lt. Colonel H.Barre ».
A l’origine, ils s’appelaient Fusiliers Mont Royal, d’où les deux fusils en croix sur leur signe ci-dessous. En 1902, le nom fut officiellement changé pour Carabiniers Mont Royal. Le 150ième  Carabiniers était un bataillon lors de la première guerre mondiale. Il a commencé a recruté en 1915, à Montréal. Ce bataillon a été envoyé en Angleterre, en Septembre 1916. Leur lieutenant était le lieutenant-colonel Hercule Barré. Ils ont quittés le 15 Février 1918.

Le lieutenant-colonel H. Barré né à Montréal, le 31 Janvier 1879. A 18 ans, il a commencé sa carrière militaire, puis a été choisi pour aller combattre auprès de l’Angleterre lors de la Première Guerre Mondiale. Il avait, à ce moment-là, 35 ans.


Contrat de recrutement de H. Barré


insigne du 150ième carabiniers
Caserne du 150ième carabiniers, rue Henri-Julien



Aurélie Amar

Affiche 5



Pendant la première guerre mondiale, le gouvernement canadien a utilisé des affiches comme moyen de propagande. Celle-ci cherche à récolter des fonds auprès de la population ayant pour buts, par exemple, de financer des opérations militaires ou d’investir dans l’armement des soldats, ou encore d’encourager l’engagement volontaire dans les forces armées. La propagande veut aussi montrer que si les civils font un don d’argent, ils peuvent être d’une grande aide à l’armée. C’était un moyen très utilisé pour faire passer un message ou pour communiquer des idées à cette époque, avant l’apparition des premières radios.
Comme on peut le remarquer le texte est écrit en anglais étant donné le bilinguisme du pays. Mais la principale idée qu’on veut nous communiquer est transmise par les images. Ainsi, toute la population du Canada est capable de la comprendre et de l’interpréter. Cette affiche a été créée en Ontario vers 1915. A ce moment-là, les Canadiens pensaient que la Guerre allée être brève, victorieuse et peu coûteuse (ils avaient tort). C’est pour cela que cette affiche à l’air de refléter l’optimisme. Au premier plan, on remarque un village (1) en prospérité, avec des champs (2) qui prouvent que l’agriculture fonctionne bien.  Au second plan, il y a le bras d’un homme (3) plutôt musclé qui pointe sa main (4) vers ce village et qui laisse tomber de l’argent (5) sur ce dernier ou en récupère. Sur le bras, il est inscrit « VICTORY LOAN » (6) en gros et en gras, ce qui signifie « Prêt pour la victoire ». De plus, on voit que l’homme a retroussé sa manche; il est donc motivé et s’investit dans ce qu’il fait. Et enfin, au troisième plan, il y a un grand le ciel (7) qui domine avec sa couleur bleue ainsi qu’un petit coucher ou lever de soleil (8) qui, avec ses rayons, reflète le mot « PROSPERITY » (9) qui signifie en français « PROSPERITÉ ». Il y a aussi en haut, à gauche, un texte en anglais : EVERY DOLLAR SPENT IN CANADA (10), ce qui signifie « CHAQUE DOLLAR DEPENSÉ AU CANADA ».
Comme on peut le voir, cette affiche touche plutôt le côté économique durant cette période de guerre. L’agriculture était un élément essentiel, non seulement pour nourrir les hommes au front, mais aussi car c’est à ce moment-là que les femmes ont commencé à fournir de plus en plus de main-d’œuvre à la ferme et dans les champs pendant que leur mari était au combat. C’est pour cela que le gouvernement encourageait la production alimentaire, en disant au agricultrices ou aux fabricant(e)s de maximiser leur production.

Romane Defrance

Affiche 6


Cette affiche de recrutement canadienne a été publiée en 1918 par la Commission canadienne de ravitaillement. Elle a pour objectif d’inciter la population canadienne à augmenter sa production en viande de bœuf, afin de lutter contre la famine que subissait la population britannique à cette époque. Cette famine fut causée par la réquisition des vivres pour nourrir les soldats britanniques sur le front, d’où l’instauration du rationnement.
Le point de fuite de l’image est le premier bœuf (1), dans lequel est inscrit « Britain buys 1,077,154,000 lbs ». Cela représente la quantité de bœuf qu’achète le Royaume-Uni, équivalente à environ 1 milliard de livres.
En dessous, nous pouvons lire  « Canada’s Beef Opportunity » (2) ce qui signifie « une occasion pour le Bœuf du Canada ». Selon la Commission canadienne de ravitaillement, il faut saisir l’opportunité et accroître la production de bœuf au Canada.
En dessous du second bœuf (3), est écrit « Canada Sells Britain only 29,680,000 lbs. », ce qui exprime la quantité de viande de bœuf que le Canada a vendue aux Britanniques et qui est d’environ 30 millions de livres. L’utilisation du mot « only » (« seulement ») insiste sur le fait que ce chiffre devrait augmenter.
En bas, à gauche, est noté dans le cercle (4) : « Send more beef ». On demande aux éleveurs canadiens d’augmenter leurs ventes et ainsi de sacrifier plus de bétail.
En fin de page (5), est écrit « Speed up-We must do better » (« Dépêchons, nous devons faire mieux »). Cette phrase indique que la situation est grave et qu’il faut agir au plus vite. On utilise la pression comme moyen afin de motiver les éleveurs.
Cette affiche indique donc que le Canada durant la Grande guerre, n’a pas seulement porté une aide militaire aux Anglais, mais aussi une aide alimentaire afin de combattre cette épouvantable famine. Il existait donc un réel lien entre ces deux pays.                                                                                                                            


Romane Bonpunt


Aucun commentaire:

Publier un commentaire