A-J. Lapointe, Souvenirs et impressions de ma vie de soldat


Arthur Joseph LAPOINTE


Arthur J. Lapointe est le fils d'Anselme Lapointe et d'Adélaïde St-Laurent. Il est né à Saint-Ulric (Québec), le 13 février 1895 et est mort en janvier 1960. Le jeune homme a 21 ans lorsqu’il se porte volontaire pour rejoindre l’armée. C’est donc en 1916. Un an plus tard, il intègre les rangs du 22e bataillon canadien-français. Il se joint à ce bataillon car c’est le seul bataillon entièrement francophone du Canada durant la Première Guerre Mondiale (Il se bat, tout comme les autres soldats avec lui, en Belgique et en France). Il devient par la suite lieutenant. Pendant  la Seconde Guerre Mondiale, Arthur J. Lapointe combattait dans les rangs des «  Veteran Guards » (terme anglais qui représente les soldats qui ont déjà participé la Première Guerre Mondiale). Il est ensuite promu major (major est un grade militaire) de 1940 à 1945. En plus d’être un soldat, Lapointe eut également une carrière en politique fédérale. Celle-ci commence en 1835. Il était député du parti libéral du canada de Matapédia-Matane, pendant une décennie, soit de 1935 à 1945 (il est réélu en 1940, mais ne se représente pas en 1945).  Il écrit un livre, Souvenirs et impressions de ma vie de soldat, sur son expérience à la guerre.                                                            
Lapointe était au front du 3 mai 1917 au 2 novembre 1918 en France et dans les Flandres (Belgique). Il participe à la fameuse bataille de Passchendaele dans les Flandres Occidentales.                                                                 
Il se marie à Anne-Marie Ducharme le 15 juin 1921 à Montréal.
Il est le père du sénateur et auteur-compositeur-interprète Jean Lapointe et le cousin d'Hugues Lapointe, député de Lotbinière de 1940 à 1957.

Comités politiques dont il faisait partie :                                                                   
-Comité permanent de la marine et pêcheries
-Comité spécial de la Loi des élections fédérales, 1938 (Services armés)            
-Comité spécial d'enquête sur la loi des pensions et la loi des allocations aux anciens combattants
-Comité spécial d'enquête sur les fonds de cantines                  
-Comité spécial d'enquête sur les pensions et les problèmes des anciens combattants


Lapointe, habillé en soldat

Sources :
Photo 1 : http://www.parl.gc.ca/Parlinfo/images/Picture.aspx?Item=b8ae12b0-7504-4770-8d70-aa16da4c4ecf
Photo 2 : http://lequebecunehistoiredefamille.com/capsule/lapointe/photo/arthur-joseph-lapointe
Texte + informations sur son livre : http://www.crid1418.org/temoins/2009/10/28/lapointe-arthur-joseph-1895-1960/
Définition de major : http://fr.wikipedia.org/wiki/Major
Plusieurs informations : http://fr.wikipedia.org/wiki/Arthur-Joseph_Lapointe
Informations sur la bataille de Passchendaele : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Passchendaele 
Informations sur sa vie politique (comités) : http://www.parl.gc.ca/parlinfo/Files/Parliamentarian.aspx?Item=073412D5-F06D-4109-82A1-FB311C3559CE&Language=F&Section=ALL





Souvenirs et impressions de ma vie de soldat, par A.J. Lapointe



Résumé critique

        
        Souvenirs et impressions de ma vie de soldat a été écrit pendant la 1ère Guerre Mondiale (plus précisément entre 1916-1919). Ce livre est un journal intime écrit par A.J. Lapointe. L’œuvre est parue en 1919 à St-Ulric, Qc.  La représentation de la guerre dans cette œuvre est-elle réaliste? D’une part, nous résumerons le roman et d’autre part, nous ferons une critique de l’œuvre.

 A.J Lapointe est un Canadien-Français qui s’est présenté comme soldat volontaire pour combattre aux côtés des Britanniques lors de la Première Guerre Mondiale. Il part avec le 22e bataillon en direction de l’Angleterre pour suivre un entraînement  militaire intensif, en vue de la guerre. Il reste en France,  dans les Flandres,  pendant un an avant d’aller au front. Il attendait ce moment avec impatience, car il détestait l’entraînement et il se sentait inutile dans le combat de la guerre.

Lapointe est horrifié par les atrocités de la guerre. Devant lui, il voit des hommes se faire tuer. Ils se font bombarder par les ennemis. Chaque jour est une question de vie ou de mort. Lapointe est clairement terrifié. Il est choqué par les horreurs qu’il voit et semble si désemparé qu’il ne fait jamais part de ses sentiments.                                                                                                                     

Il apprend que l’Armistice a eu lieu pendant son séjour à l’hôpital (car il avait des maux de tête violents). Même si la guerre se termine le 11 novembre 1918, Lapointe n’est de retour chez lui que le 8 février 1919. Une fois rentré, il apprend que plusieurs de ses proches sont morts.             

Le roman présente la 1ère guerre mondiale d’une façon très réaliste. L’auteur nous raconte ses expériences vécues dès son engagement dans l’armée. Il écrit presque chaque jour ce qui produit un effet intime et non-superficiel. Il raconte les évènements tels qu’ils sont, sans les modifier. Un autre aspect de réalisme est le fait que ses descriptions soient très détaillées ce qui accentue le réel.      
L’œuvre insiste sur les atrocités de la guerre et de la vie dans les tranchées. Lapointe nous montre le mode de vie militaire et à quel point les conditions de survie sont misérables. Les horreurs évoquées ne sont pas cachées même si elles sont révoltantes et choquantes ; on voit des gens mourir, des membres de corps détachés, etc.                                                                         

Les traits de caractères du personnage expriment une certaine réalité. Lapointe est replié sur lui-même et il bloque ses émotions. Malgré le fait qu’il semble rester  froid et  ne montrer aucune faiblesse pendant toute la guerre, il pleure à la fin du roman, ce qui montre son renfermement  et sa tristesse.

 L’auteur a choisi une façon réaliste de présenter son œuvre; le récit est rédigé sous forme d’un journal intime. Cela rajoute une certaine intimité entre le lecteur et le narrateur.  Le point de vue est interne. De plus, une caractéristique d’écriture importante est l’évocation de la religion catholique tout au long de l’œuvre.

            Souvenirs et impressions de ma vie de soldat vise à montrer un aspect réaliste de la 1ère guerre mondiale. Le roman accomplit cela en étant détaillé, en insistant sur les atrocités de la guerre, en montrant les traits du narrateur et en se pliant à la structure du journal intime.

Ce livre est le premier livre sur la 1ère guerre mondiale que nous avons lu. Personnellement, ce livre a été très intéressant et touchant. Par contre, nous avons trouvé quelques parties du livre  légèrement ennuyeuses et parfois répétitives.  Cependant, cette oeuvre nous a beaucoup plu et nous trouvons qu’il est une représentation concrète de la 1ère guerre mondiale.

Illustration d’un extrait de l’œuvre


Nous avons choisi cet extrait, car nous trouvons que c’est un des extraits les plus représentatifs des scènes de combats du livre. L’extrait est très violent et révoltant. On voit, à travers des yeux du narrateur, les hommes qui meurent et les épouvantes dont il est témoin :

«La tranchée offre un aspect horrible. Un soldat se tort dans des convulsions épouvantables, une jambe arrachée, et baignant dans une mare de sang. Il expire quelques instants après dans des souffrances atroces sans qu’on n’ait pu rien faire pour le soulager. Deux autres soldats apparaissent, blessés moins gravement. Des brancardiers arrivent et je les aide à préparer des pansements, mais je me sens un peu énervé par la vue de tout ce sang répandu dans la tranchée. A quelques pas, un sergent et un soldat ont été tués par la force de l’explosion. Ces deux corps sont enlacés dans uns pose tragique. La tête du sergent pend inerte par-dessus de l’épaule du simple soldat. L’explosion a fait en face d’eux une large ouverture dans la tranchée. Je n’ai plus rien à faire ici et la vue de ce spectacle m’est pénible à supporter. Je rejoins mon camarade Michaud qui a réparé tant bien que mal les dommages causés par l’explosion qui est venue interrompre notre sommeil.»


Nous avons choisi ces œuvres, car nous pensons qu’elles représentent très bien la guerre (la photo) et aussi les sentiments ressentis (peinture d’Otto dix).




Travail réalisé par:
Alexia Delestre-Ducharme, classe de 2nde 2
Nicole St-Pierre, classe de 2nde 2
Olympia Mylonas-Araklisiannos, classe de 2nde 1 


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