Premier projet
Problématique:
Activité:
De quelle manière les écrivains de différentes nationalités
ont-ils participé à la transmission d'une certaine image du conflit mondial?
Présentation d'auteurs de différentes origines ayant écrit
sur la guerre de 14-18 (biographie, lecture et résumé critique de l'ouvrage,
mise en image d'un extrait de l'ouvrage).
Lectures:
Ernst Junger, Orages d'acier (équipe 1)
Erich Maria Remarque, À l'ouest rien de nouveau (équipe
2)
Roland Dorgelès, Les Croix de bois (équipe
3)
Sébastien Japrisot, Un long dimanche de fiançailles (équipe
4)
Henri Barbusse, Le Feu (équipe 5)
Roger Vercel, Capitaine Conan (équipe 6)
Jean Giono, Le Grand troupeau (équipe 7)
Arthur Joseph Lapointe, Souvenirs et Impressions de
ma vie de soldat (équipe 8)
Didier Daeninckx, Le Der des ders (équipe
9)
Deuxième projet
Problématique:
Comment l'image a-t-elle été utilisée
comme instrument de propagande, tout particulièrement au Canada?
Activité:
Analyse d'affiches ou d'images de propagande
canadiennes.
Troisième projet
Problématique:
Quelles traces matérielles participent aujourd'hui à la diffusion de mémoires canadiennes de la Première guerre mondiale?
Activité:
Recherche et analyse de lieux de mémoires canadiens à Montréal
Visite du Musée canadien de la guerre:
Lors de notre visite nous avons pu passer par plusieurs salles décrivant chacune un aspect de la Guerre. Nous avons révisé les raisons qui ont mené à cette catastrophe, ce qui en a fait une guerre aussi meurtrière.
Également, de salle en salle, nous avons pu interagir avec des éléments du musée : ainsi nous avons pu voir l’effet qu’ont les gaz lâchés par l’ennemi dans les tranchées, marcher dans une reconstitution effrayante de tranchée (avec les sons qui vont avec), dans une reconstitution de champ de bataille; nous avons pu également passer quelques tests pour savoir quel serait notre place dans l’armée.
Nous avons appris en détails comment le Canada avait participé à la guerre, ainsi que le quotidien des soldats envoyés au front. Nous avons pu voir les uniformes de postes: les « bluebirds » (infirmières), les marins, les aviateurs…
Nous avons également vu des affiches de propagande pour amener les hommes à s’engager.
Nous avons quitté la partie Première Guerre Mondiale avec des statistiques et des nombres sur les résultats et conséquences de cette guerre. Ainsi, il y eut 9 millions de morts, 15 nouveaux pays créés, 4 empires détruits et 3 nouvelles puissances mondiales. Cette Guerre a donc changé la face du monde, pour la lancer vers ce que nous connaissons à notre époque.
Kimberley Rousselot
Lien du musée : http://www.warmuseum.ca/splash/
Conférence sur la Première Guerre Mondiale
par Carl Bouchard
Le 8 novembre, nous avons reçu Carl Bouchard dans notre cours de littérature et société. C’est un professeur d’histoire à l’Université de Montréal. Le sujet qu’il a entamé est la 1ère Guerre Mondiale, plus précisément la propagande et ses objectifs, et en quoi la 1ère Guerre Mondiale est une guerre totale. Au cours de sa conférence, Monsieur Bouchard a fortement insisté sur l’aspect visuel et le domaine de l’image de la Première Guerre Mondiale, plutôt que sur le détail des faits historiques.
La Première Guerre Mondiale était une guerre dite totale. Toutes les ressources disponibles de l’État sont mobilisées. C’est ce qui la différencie des autres guerres qui l’ont précédée. Durant cette guerre, toute l’énergie nationale a été tournée vers un seul et unique objectif : la victoire. De plus, toute la population était mobilisée, peu importe la distinction sociale, l’âge et le sexe. Notamment, les femmes avaient un rôle important dans cette guerre. Elles assuraient le maintien du fonctionnement du reste de la société. Au niveau de l’économie, toute la population adopte une économie de guerre (action encouragée par la propagande). De plus, même l’information est contrôlée, autant au front qu’à l’arrière (manipulation, censure, contrôle postal).
La Première Guerre Mondiale était une guerre dite totale. Toutes les ressources disponibles de l’État sont mobilisées. C’est ce qui la différencie des autres guerres qui l’ont précédée. Durant cette guerre, toute l’énergie nationale a été tournée vers un seul et unique objectif : la victoire. De plus, toute la population était mobilisée, peu importe la distinction sociale, l’âge et le sexe. Notamment, les femmes avaient un rôle important dans cette guerre. Elles assuraient le maintien du fonctionnement du reste de la société. Au niveau de l’économie, toute la population adopte une économie de guerre (action encouragée par la propagande). De plus, même l’information est contrôlée, autant au front qu’à l’arrière (manipulation, censure, contrôle postal).
La propagande est un ensemble d'actions psychologiques qui influencent la perception publique des événements, des personnes ou des enjeux, de sorte à faire penser une population et la faire agir de la manière voulue. Elle a pour principal objectif d’obtenir de l’aide de l’arrière; elle influence les gens à aider à financer la guerre et à mobiliser les hommes pour faciliter le recrutement (dans les pays sans conscription). La propagande utilise donc la culpabilité comme moyen pour convaincre la population. Comme dit ci-dessus, la propagande n’apporte pas d’informations nécessairement vraies sur ce qu’il se passe sur le front. Cela a pour but de garder le moral de l’ensemble de la population, pour avoir une attitude positive vers le futur («bourrage de crânes»).
La propagande insiste sur des valeurs telles que le patriotisme, la solidarité et le civisme. Elle a joué un rôle très important durant la Première Guerre mondiale. En effet, elle était un des seuls moyen de persuasion de la société car, à cette période, tout le monde ne possédait pas de radio, et la télévision n’a été créée qu’en 1926.
Pour conclure, la propagande est un moyen de transmission de pensée très efficace tout au long de la Guerre. Elle se développe et devient de plus en plus violente. Suite à l’intervention de Monsieur Bouchard, nous sommes plus informés sur cette propagande.
Alexia Delestre-Ducharme, 2nde 2
Nicole St-Pierre, 2nde2
Olympia Araklisianos, 2nde2
Nicole St-Pierre, 2nde2
Olympia Araklisianos, 2nde2
Intervention de M. Emmanuel Dubois
Le traumatisme des tranchées
L’intervention de M. Dubois a été divisée en 3 parties :
La belle époque
La guerre de tranchées
L’après-guerre
Tout d’abord, M. Dubois nous a parlé de la Belle Époque. Celle-ci a duré de la fin du XIXe siècle jusqu’en 1914. Cette période a été marquée par la domination européenne (colonies), l’art florissant avec des mouvements comment le fauvisme et avec des auteurs comme Émile Zola. De plus, le courant philosophique du positivisme avec l’affichage de la noblesse étaient en pleine expansion. Les européens se croyaient presque invincibles…
Durant le XIXe siècle, l’Europe a été traversée par de nombreux conflits qui peuvent expliquer le déclenchement de la guerre : les guerres napoléoniennes, les nombreux changements de régimes (en France par exemple), la course aux armements. Les guerres étaient un moyen politique de s’affirmer en tant que pays depuis le XVIIe siècle. D’autres pays ont aussi été traversés par des conflits comme les États-Unis qui de 1861 à 1865 ont été perturbés par une guerre civile qui était considérée comme une guerre moderne.
Ce moment de l’histoire a aussi permis la naissance de nations comme l’Allemagne en 1871, et l’Italie.
Par la suite, Monsieur Dubois nous a parlé de la Première Guerre mondiale et des conflits des tranchées. Cette guerre a été caractérisée par une mobilisation massive d’hommes où les conditions de vie terribles du soldat moyen ont été ramenées à la maison. Les soldats ne savaient pas réellement pourquoi ils se battaient car le déclenchement de la guerre a été causé par des jeux d’alliances.
On s’est de plus rendu compte que les tactiques ne correspondaient plus à l’armement. On a donc décidé de construire des tranchées et des fronts stables. Il y a pourtant eu des moments de fraternisation lors des conflits.
En France, il y a eu 3,8 millions d’hommes civils qui ont été mobilisés pour participer à cette guerre. Ils se perçoivent déshumanisés par cet évènement. Parmi les morts, les hommes avaient entre 20 et 30 ans, ce qui symbolise l’âge du travail, c’est l’apogée de la vie d’une personne. Cela pose donc problème pour la reconstruction des sociétés de l’après-guerre…
Finalement, la période de l’après-guerre a été évoquée. Les survivants ont, en revenant chez eux, compris le côté pervers de la guerre qu’ils vénéraient tant. Les pays ont subi la désillusion avec la fin de la gloire de la guerre. On remarquait en effet une perte de prestige avec la montée des États-Unis (considéré avant comme un pays secondaire, pas comme une puissance).
Les artistes vont aussi commencer à parler de la situation des survivants, dont beaucoup étaient revenus invalides (Dix, Hemingway…). Le négativisme va de plus prendre la place du positivisme tant apprécié.
L’ordre mondial a aussi changé : on a l’apparition de nouvelles puissances, la perte de colonies et la création de l’URSS.
Il va y avoir la création de partis de l’extrême droite car les vétérans de cette guerre souhaitaient être récompensés (Croix de Fer). Les journaux vont aussi subir une radicalisation, puisqu’ils vont se positionner du côté du gouvernement au pouvoir.
La Première Guerre mondiale a été considérée comme la dernière des guerres… Malheureusement, une deuxième guerre encore plus sanglante surviendra vingt ans plus tard.
Le Canada a surtout participé lors de la Deuxième Guerre mondiale en tant que pays indépendant mais a aidé surtout l’Angleterre (vivres, soldats) durant la Première Guerre Mondiale. Il n’obtient pas de place malgré tout dans l’ONU alors que la France, vaincue par l’Allemagne, en obtient une. Le Canada est donc négligé.
M. Dubois nous a finalement donné des titres de livres à lire sur la guerre.
Maria-Ruxandra Lefter, classe de 2nde 4
À l’Ouest, rien de nouveau de Lewis Milestone
(All
Quiet on the Western Front)
Lewis Milestone (1895-1980) est un
réalisateur, producteur, scénariste et acteur d’origine moldave, qui a vécu aux
États-Unis.
Il a lui-même rejoint en 1917 le corps expéditionnaire
américain en Europe.
Après À l’Ouest rien de nouveau (1930), il fera
d’autres films notamment anti-nazis comme l’Étoile
du Nord en 1943 sur la résistance des Norvégiens.
Sortie
du film en 1930.
Langue :
anglais (All Quiet on the Western Front).
Long métrage américain (2 h 11 min).
Genre : film de guerre. Drame
historique. Adaptation du roman de l’écrivain allemand Erich Maria Remarque
(roman sorti en 1929). Cette même année, il est récompensé par deux
Oscars (meilleur film et meilleur réalisateur)
Contexte :
A l'ouest rien de nouveau » est réalisé en 1930, au
moment où l'Allemagne connaît une
crise économique, sociale et politique importante. La période est
marquée par ascension du parti nazi. La
première allemande du film a lieu à Berlin. De nombreux troubles sont organisés
par les Nazis dans les cinémas allemands. Il a finalement été interdit
seulement une semaine après sa sortie, le 11 décembre 1930, par le «
Film-Oberprüfstelle », le comité de censure cinématographique de l'époque.
Résumé :
Paul Bäumer est un jeune Allemand de 19 ans. Après avoir
été soumis à un « bourrage de crâne » patriotique, tous ses camarades
de classe et lui-même s’engagent volontairement dans l’armée allemande. Ils
partent en guerre presque heureux et fiers de servir leur pays. Mais après dix
semaines d’entraînement, les jeunes soldats découvrent la brutalité de la vie
au front et les horreurs de la guerre. Les jeunes hommes perdent leur idéal
patriotique et ne croient plus dans le nationalisme prôné par leur maître
d’école.
Lew Ayres (1908-1996) joue le rôle de Paul
Baümler
Louis Wolheim (1880-1931) joue le rôle de
Katczinsky
Les batailles canadiennes lors de la 1ère Guerre Mondiale
Soldats canadiens transportant des caillebotis |
La
première bataille fut celle de Neuve-Chapelle, en France, où les soldats
avaient étés envoyés en renfort, en 1914. Lors de cette bataille, les envoyés
canadiens entrèrent pour la première fois en contact avec l’ennemi allemand. Ce
fut l’occasion de constater les défauts de leurs modes d’attaques et de leurs
moyens de communication. Ainsi, malgré la brèche creusée dans les lignes
allemandes, ils ne firent pas de percées majeures.
Une
autre bataille à laquelle les canadiens ont participé est la 2ème bataille
d’Ypres, en avril 1915. Les soldats de la 1ère division canadienne furent
envoyés sur le saillant d’Ypres. 6000 hommes perdirent la vie lors des 4 jours
que durèrent la bataille, faite à coups de gaz. Ce fut le premier grand
engagement des Canadiens dans la Guerre et ils y gagnèrent la réputation de
soldats fiables et endurants.
La
bataille de Festubert
fut la suivante, en mai 1915, et eut lieu juste au Sud du saillant d’Ypres. À
cause d’informations et de cartes inexactes et d’une mauvaise connaissance du
terrain, les troupes canadiennes ne purent pas faire de véritables avancées et
subirent une perte de 2468 hommes de plus. Ainsi, depuis la bataille d’Ypres,
un mois plus tôt, les rangs canadiens avaient déjà perdus 85000 hommes.
La
bataille des cratères de Saint-Éloi fut un désastre. Elle eut lieu en avril
1916. Les soldats n’ayant que des cratères remplis de boue pour se protéger des
tirs incessants des Allemands, la communication entre les gradés et les soldats
était extrêmement compliquée. Les commandants avaient donc peu d’information
concernant les lieux où se trouvaient leurs troupes. La bataille fut donc des
plus confuses et prit fin le 16 avril quand des photographies aériennes du champ
de bataille révélèrent que les Allemands avaient un net avantage. 1373 soldats
perdirent la vie lors de ce conflit.
La
bataille du Mont Sorrel eut lieu en juin 1916, dans le saillant d’Ypres.
Perdants lors des deux premières phases de la batailles, les Canadiens
réussirent tout de même à repousser les Allemands lors de la dernière phase
grâce à une bonne tactique, s’assurant ainsi la victoire. Plus de 8000 soldats
perdirent la vie lors de cette bataille.
La
bataille de la Somme
a duré plus de quatre mois, de juillet à novembre 1916. Les soldats canadiens
n’y participèrent pas en tant que tel dés le début mais un régiment canadien
associé à un régiment britannique fut décimé par un tir d’artillerie alors
qu’ils étaient en terrain découvert. L’attaque fit 324 morts et 386 blessés. La
bataille en elle-même fut si violente qu’elle incita les Allemands à changer
leurs tactiques de défenses pour éviter les pertes, alors que les Alliés
amélioraient leurs armes.
Soldats canadiens arrivant sur le front de la Somme |
La
bataille de Courcelette, prolongation de la bataille de la Somme, eut lieu
en septembre 1916. Ce fut la première utilisation des chars d’assauts par les
troupes canadiennes. À la fin octobre, les troupes canadiennes quittèrent la
Somme après une perte de 20 000 soldats.
La
bataille de la Somme coûta 24 029 soldats au corps canadien.
En
avril 1917, eut lieu la bataille de la Crête de Vimy. Cette bataille fut
une victoire importante pour le Canada, qui se rapprocha alors de l’obtention
de son indépendance face à la Grande-Bretagne. La Crête de Vimy étant un point
stratégique, la victoire fut importante, mais également symbolique pour les
Canadiens, qui, malgré les 10 600 tués et blessés, obtinrent une victoire sans
précédent en alliant pour la première fois depuis le début de la guerre les
quatre divisions du corps canadien.
La
Côte 70,
fut une bataille sanglante ayant eu lieu en août 1917. Elle eut lieu à l’est d’Ypres.
La batailles fut un succès: les Canadiens s’emparèrent de bon nombre de leurs
objectifs. Les pertes s’élevèrent à 9000 soldats, mais en contrepartie, 25 000
Allemands furent tués ou blessés.
À
la mi-octobre 1917, 100 000 soldats canadiens se rendirent sur le front de
Passchendaele, à l’est d’Ypres, où eu lieu la bataille de Passchendaele.
Les Britanniques perdirent plus de 275 000 soldats lors de cette bataille
contre 220 000 pertes pour les Allemands, ce qui en fit une des plus
meurtrières batailles d'usure de la guerre.
Le
Corps expéditionnaire sibérien fut mis en place dans le cadre
d’intervention des Alliés lors de la révolution en Russie, pour soutenir les
forces blanches contre l’armée rouge, et ce malgré le fait qu’il soient
eux-mêmes en guerre. C’était pour inciter la Russie à s’investir de nouveau dans
le combat, mais ce fut un échec et les Forces Canadiennes rentrèrent en
comptant dans leurs rangs 24 morts.
Les
offensives allemandes de 1918, furent une tentative des Allemands
pour gagner la Guerre. Le 21 mars 1918, ils envoyèrent une série d’attaques
dévastatrices à partir du front occidental. Les Canadiens sur place furent
épargnés mais plusieurs divisions furent envoyées pour aider les Alliés à
colmater les brèches du front. Il y eut 800 000 morts du côté allemand et ces
offensives ne permirent pas de vaincre les Alliés.
Lors de La bataille d’Amiens, au printemps
1918, les forces canadiennes et australiennes furent le fer de lance d’une
attaque marquant le début de la fin pour les troupes allemandes. Par un
stratagème de contre-espionnage, les Alliés brouillèrent les pistes sur le lieu
véritable de l’attaque, prenant ainsi leur ennemi par surprise. Suite à cette
bataille, l’Allemagne n’était plus aussi certaine de sa victoire dans cette
guerre et la victoire remonta grandement le moral des Alliés.
La
bataille d’Arras et du Canal-du-Nord, en 1918, fut parmi les plus
meurtrières des victoires alliées. Lors de cette bataille, les Canadiens
lancèrent l’assaut le 26 août 1918. La victoire fut arrachée aux Allemands le 2
septembre, après une semaine de conflit et 11 000 morts chez les Canadiens. 30
000 personnes perdirent la vie lors de cette bataille, mais cette victoire
indiquait que la fin de la guerre était proche: les défenses allemandes
tombaient une à une.
La
dernière bataille eut lieu à Mons. Les Canadiens s’en emparèrent le
dernier jour de la Guerre, le 11 novembre 1918. Les Allemands livrèrent un dur
combat mais les Canadiens réussirent à prendre la ville, et furent reçus
en héros par les civils belges.
Le
dernier soldat canadien à mourir lors de la première Guerre Mondiale fut George
Price, du 28e bataillon, quelques minutes avant la fin de la Guerre, à 11h le
11 novembre 1918.
Tombe du dernier soldat canadien tombé lors de la Première Guerre mondiale |
source: http://www.veterans.gc.ca/fra/remembrance/history/first-world-war
Kimberley Rousselot Pailley
Théodore Botrel est né le 14 septembre 1868 à Dinan, en France. Lors de sa jeunesse, il fait partie d’une troupe de théâtre amateur. Il commence en paralèlle une carrière de chanteur, malgré des débuts difficiles. Il connut pourtant un très grand succès avec sa chanson La Paimpolaise (créée en 1895, épilogue du roman Le Pêcheur d’Islande de Pierre Loti et en rapport avec la ville de Paimpol, située dans les environs). Il devint ensuite auteur, compositeur et interprète de chansons du folklore breton, aux paroles patriotiques et religieuses. Certaines de ses chansons dépassent la région et sont chantées par toute la France pendant la guerre.
(http://www.collectionscanada.gc.ca/firstworldwar/025005-1100-f.html)
http://www.art-gallery.co.uk/artists-we-sell/victoria-patricia-ramsey.html
Parc du Souvenir
Place du Souvenir
http://www.archives.gov.on.ca/fr/explore/online/posters/big/big_13_war_poster.aspx
Kimberley Rousselot Pailley
Monuments commémoratifs et lieux de mémoire de Montréal
1-Cimetière du Mont-Royal
La croix du sacrifice du Cimetière Mont-Royal |
Le
Cimetière du Mont-Royal comprend deux sections militaires de chaque côté de sa
clôture. C’était une exigence de la Commission impériale des sépultures de
guerre qui voulait montrer l’esprit de camaraderie des soldats catholiques et
protestants qui ont combattu ensemble. Après la Première Guerre mondiale, on y
a érigé la Croix du sacrifice.
2-Le mémorial rue
Peel et René-Lévesque, « Monument aux braves»
Ce cénotaphe évoque un autel, un symbole du sacrifice des soldats montréalais qui ont perdu la vie lors de la Première Guerre mondiale. Il a été érigé pour rappeler le courage des Braves de Montréal décédés sur d’autres continents pendant la guerre. L’épée en forme de croix qui domine l’inscription évoque la religion catholique qui permettait aux combattants en sol européen de rester forts.
3-Plaque
commémorative au 360, rue St-Jacques
Les panneaux en marbre que l’on peut voir sont surmontés de l’effigie de la Foi et du Courage, qui entretiennent le feu sacré du souvenir par des offrandes de coquelicots et de laurier. Cette plaque met donc en valeur les symboles de la guerre, pour honorer ceux qui ont péri durant cette guerre.
4-Liste des
officiers et soldats de la congrégation de l’Église Saint-Andrew et Saint-Paul,
qui ont participé à la Première Guerre mondiale.
5-Grand vitrail
créé en l’honneur du lieutenant-colonel
Bartlett McLennan et des hommes du 42ème Bataillon, Royal Highlanders of Canada.
Il est accompagné de la légende suivante : « They sought the glory of their country and now have the glory of God» (ils voulaient la gloire de leur pays et ont obtenu la gloire de Dieu).
6-Monument aux
morts, Place du Canada, Montréal.
L’inscription qui y apparait est : «À la gloire de Dieu, au souvenir des morts immortels à qui nous devons l’honneur et la paix».
7-Grand vitrail en
souvenir des centaines de soldats de la première guerre mondiale dans l’Église
Saint-James mondiale.
La citation inscrite est: « Soit fidèle
jusqu’à la mort, et je te donnerai la vie comme prix de ta victoire. »
Apocalypse 2:9.
8-La tour de
l’horloge au Vieux-Port
Elle a été
érigée pour commémorer les marins qui sont décédés durant la Première Guerre
mondiale. Elle sert de lampe et d’horloge pour diriger les navires.
9-Le cénotaphe du parc Lafontaine
Ce monument a été érigé en l’honeur des combattants
volontaires qui se sont enrôlés dans l’armée française morts durant les deux
guerres mondiales. On peut y voir l’inscription : "Aux morts français
de Montréal et aux volontaires canadiens de l'armée française
Maria Ruxandra Lefter
Michelle Khalaf
Amina Béchir Abderaman
10-Monument aux
Morts d’Outremont
Construit en 1925 pour ceux qui sont morts pendant la
Première Guerre Mondiale. Conçu par Henri Hébert, sculpteur, et J. Roxburgh
Smith, architecte. Le thème est "La
ville d'Outremont en deuil, à l'ombre du drapeau.. ». On peut y lire
l’inscription « Gloria Victoribus » (gloire aux vainqueurs). Ce
monument est situé dans le parc Outremont, rue Elmwood.
11-Ange de la victoire qui soulève
un soldat à l'agonie
(Gare de
Windsor, 1100 avenue
des Canadiens-de-Montréal). L’une des 3 sculptures
de L’ange de la victoire de la société de chemin de fer
Canadien Pacifique.Cette oeuvre fut créée par le
sculpteur Lion MacCarthy en 1921, en mémoire des 1115 employés tués. Lion Maccarthy est le fils de Hamilton MacCarthy (célèbre
sculpteur de statues commémoratives). Il est connu pour son travail allégorique
(anges ailés, soldats morts).
12-Monument
aux morts Place du Canada, Montréal
Sur ce monument est
inscrit : « À la gloire de Dieu, au souvenir des morts immortels à
qui nous devons l'honneur et la paix ; 1914-1918, 1939-1945,
1950-1953 ». Il fut créé en 1924 et est une réplique du cénotaphe de Whitehall (rue de la Cité de Westminster, Londres.)
13-Mémorial
de guerre de Montréal-Ouest
Il est situé près de l'hôtel de ville, au coin des rues
Westminster et Saint-Avon. Il fut sculpté par G.W. Hill en 1921, à la mémoire d’enfants
de Montréal-Ouest qui ont sacrifié leur vie durant la Première guerre Mondiale.
Les inscriptions sur la base se lisent comme suit: « Dédié à la mémoire des
enfants de Montréal-Ouest, qui glorieusement ont donné leur vie pendant la
Grande Guerre et en l'honneur, à jamais, de tous ceux qui y sont servis ».
14-Caserne du régiment de
Maisonneuve
Ce bâtiment, datant de 1880, a servi de
caserne au 85e Régiment d’infanterie, renommé Régiment de Maisonneuve en 1920.
Le 85e régiment a notamment participé à la bataille de la Somme en France
durant la Première Guerre mondiale.
15-Patria
Statue en marbre du sculpteur James Earl Fraser,
commémorant les 231 employés de la Banque de Montréal morts pendant première
guerre mondiale. « Patria »
signifie la patrie en latin. Ce monument se situe à l’intérieur de l’édifice
sis au 119 rue St-Jacques.
Aymeric Maigné
Maxime Poignand
Tu-Vi Truong
16-Monument aux braves de Notre-Dame-de-Grâce
Ce monument est situé dans un parc à l'angle des rues Sherbrooke ouest et Old Orchard. Il rend honneur à ceux qui sont morts au champ de bataille. Il fut sculpté par Edstrom en 1919.
16-Monument aux braves de Notre-Dame-de-Grâce
Ce monument est situé dans un parc à l'angle des rues Sherbrooke ouest et Old Orchard. Il rend honneur à ceux qui sont morts au champ de bataille. Il fut sculpté par Edstrom en 1919.
Toponymes montréalais en lien avec la Première guerre Mondiale
Avenue Arthur Nantel (Montréal Nord)
Cette rue a été nommée ainsi en 1987, en hommage
à Arthur Nantel (1874-1948), peintre et lithographe originaire de Montréal. En
1914, Arthur Nantel s’engage pour combattre avec le 14ème Bataillon de Montréal
et est envoyé en Allemagne. Cependant, il se fait capturer en 1916 par
l’armée allemande. Les soldats allemands décident alors d’exploiter les talents
de peintre d’Arthur Nantel pour gagner un peu d’argent en revendant ses
peintures. C’est pourquoi on retrouve aujourd’hui des tableaux d’Arthur Nantel
représentant des scènes du quotidien des soldats allemands aux campements. À la
fin de la guerre, Athur Nantel décide de travailler dans l’illustration et
emménage à New York.
Every Day in the Week, 6 A.M. Arthur
Nantel, Courtesy Canadian War Museum
Avenue des Belges
Le nom de cette avenue fut donné en
hommage à la résistance acharnée de l’armée belge (qui était pourtant neutre au
début du conflit !) face aux envahisseurs allemands, au commencement de la
guerre : ces derniers voulaient passer par ce pays afin d’attaquer l’hexagone
par le nord. Pourtant, malgré l’aide française et anglaise, le plat pays
tombera en août 1914 et sera occupé pendant une grande partie de la guerre.
Lors du traité de Versailles de 1919, la sentence infligée au camp perdant sera
accentuée en raison de l’attaque et de l’invasion d’un pays pourtant déclaré
neutre.
Rue Bishop
Nom
donné en mémoire d’Avery William Bishop, surnommé Billy, qui naquit en 1894 et
mourut en 1956 et qui fut un grand aviateur canadien lors de la Première Guerre
Mondiale. Il a abattu 72 avions ennemis au total. Il fut pourtant assez
gravement blessé en automne 1915 lors d’un crash, alors qu’il n’était pourtant
pas encore pilote, mais officier observateur. Il se rétablit vite et put
ensuite piloter ses propres avions. Il cumula les victoires et obtint de
nombreuses décorations militaires (six au total), dont la plus importante, la
Croix de Victoria. D’ailleurs ce fut le premier aviateur qui reçut cette « distinction
suprême de l’armée britannique ».
http://en.wikipedia.org/wiki/Billy_Bishop
http://qc.images.search.yahoo.com/images/view;_ylt=A2KLj9MpqQdTnG4Ai2_VGAx.;_ylu=X3oDMTIyaWtoN2IzBHNlYwNzcgRzbGsDaW1nBG9pZAM1ODVhYTNkMDRiM2YxMGNiZDAyZDZkODhjYmRlMTY3OARncG9zAzIEaXQDYmluZw--?back=http%3A%2F%2Fqc.images.search.yahoo.com%2Fsearch%2Fimages%3Fp%3DAvery%2BWilliam%2BBishop%26fr%3Dyfp-t-716%26fr2%3Dpiv-web%26tab%3Dorganic%26ri%3D2&w=381&h=500&imgurl=farm7.staticflickr.com%2F6043%2F6282413689_9daaf77d9e_z.jpg&rurl=http%3A%2F%2Fwww.flickr.com%2Fphotos%2Fimperialwarmuseum%2F6282413689%2F&size=71.0KB&name=Recent+Photos+The+Commons+Getty+Collection+Galleries+World+Map+App+...&p=Avery+William+Bishop&oid=585aa3d04b3f10cbd02d6d88cbde1678&fr2=piv-web&fr=yfp-t-716&tt=Recent+Photos+The+Commons+Getty+Collection+Galleries+World+Map+App+...&b=0&ni=288&no=2&ts=&tab=organic&sigr=11q2vf33q&sigb=13gunhj2p&sigi=11n94ss62&.crumb=sh/qcQxPcWq&fr=yfp-t-716
Rue Botrel :
Théodore Botrel est né le 14 septembre 1868 à Dinan, en France. Lors de sa jeunesse, il fait partie d’une troupe de théâtre amateur. Il commence en paralèlle une carrière de chanteur, malgré des débuts difficiles. Il connut pourtant un très grand succès avec sa chanson La Paimpolaise (créée en 1895, épilogue du roman Le Pêcheur d’Islande de Pierre Loti et en rapport avec la ville de Paimpol, située dans les environs). Il devint ensuite auteur, compositeur et interprète de chansons du folklore breton, aux paroles patriotiques et religieuses. Certaines de ses chansons dépassent la région et sont chantées par toute la France pendant la guerre.
Exrait de La Paimpolaise :
Quittant
ses genêts et ses landes
Quand
le Breton se fait marin
Pour
aller aux pêches d'Islande
Voici
quel est le doux refrain
Que
le pauvre gars
Fredonne
tout bas :
“J'aime
Paimpol et sa falaise
Son
église et son Grand Pardon
J'aime
surtout ma Paimpolaise
Qui
m'attend au pays Breton”.
http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Paimpolaise
Place Cambrai
La Place Cambrai située dans l,arrondissement d’Outremont,
et nommée ainsi en 1922, porte le nom d’une place qui a été prise par les Allemands
pendant la guerre 14-18 et qui est connue sous le nom de la deuxième bataille
de Cambrai. Lors de cette offensive, les troupes canadiennes, britanniques et
américaines ont utilisé une tactique avec les chars.
Cette victoire canadienne est également considérée comme la bataille marquant le début de l’achèvement de l’ère des guerres de tranchées.
Cette victoire canadienne est également considérée comme la bataille marquant le début de l’achèvement de l’ère des guerres de tranchées.
Parc de Charleroi et rue Charleroi
Arrondissement: Montréal Nord
Date de désignation : 2 juin 1927
Le parc Charleroi fait honneur à la ville du
même nom située en Belgique, dans le nord de la province de Hénaud. Dans ce
parc, il y a un monument qui permet de se souvenir du courage que les 1e et 4e
régiments des chasseurs à pied ont eu pendant la première guerre mondiale (1566
soldats morts). La bataille de Charleroi
a eu lieu entre le 21 et 23 août 1914. Elle est la rencontre entre le Vème
régiment de l’armée française et les IIe et III régiment de l’armée
allemande. Le IIe régiment progresse vers la Sambre et la IIIe régiment
tente de franchir la Meuse. Le Ve régiment français est ainsi attaqué des
deux côtés à la fois et doit retraiter après deux journées de combat.
Sources:
Rue
Dunver
Rue
nommée en l’honneur du H.M.C.S. Dunver, Frégate canadienne qui fut en service
de 1942 à 1946. La marine militaire canadienne voulut rendre hommage à la ville
de Verdun, en baptisant l’un de ses navires du même nom. Toutefois, ce nom
existait déjà pour commémorer la victoire des Alliés à Verdun, ville française
près de laquelle se déroula la plus sanglante bataille de la Première Guerre
mondiale. Afin de contourner le problème, les syllabes du mot Verdun furent
simplement inversées pour former le mot Dunver.
Rue
Fayolle
Rue
nommée en l’honneur du maréchal Émile Fayolle. Ce militaire français se
distingua sur la Somme et en Italie durant la Première Guerre mondiale. Promu
maréchal de France en 1921, il vint au Canada au cours de l’été de cette même
année, afin de remercier les Canadiens pour leurs efforts de guerre.
Rue
foch
Rue
nommée en l’honneur du Maréchal Ferdinand Foch. Ce chef militaire français
durant la Première Guerre mondiale fut considéré comme l’un des plus grands
soldats des temps modernes. Nommé généralissime des troupes alliées, au
printemps 1918, il visita le Canada, en décembre 1921.
Rue
Grant
Célèbre
médecin canadien, Frederick Grant Banting a découvert l'insuline. Originaire
d'Alliston en Ontario, il étudie à l'Université de Toronto puis s'engage dans
un corps expéditionnaire pendant la Première Guerre mondiale. De retour au
pays, il ouvre un cabinet en médecine générale à London. En 1921, il entreprend
avec Charles Herbert Best des recherches sur l'insuline, hormone qui
révolutionnera le traitement du diabète. En 1923, on lui décerne le prix Nobel
de physiologie et de médecine. Créé en 1930 par le gouvernement canadien,
l'Institut Banting de Toronto se consacrera à l'étude de la nutrition.
Rue
French
Rue
nommée en l’honneur de sir John Denton Pinkstone French maréchal britannique,
commandant des troupes anglaises sur le front français au cours de la guerre
1914-1918.
Rue
Georges V
Georges
V (Londres 1865- Sandringham 1936), roi de la Grande-Bretagne (1910-1936), est le deuxième fils d'Édouard VII. Il devint
héritier du trône par la mort de son frère le duc de Clarence (1892). Il eut à
faire face à la question d'Irlande, à la Première Guerre mondiale et à ses
conséquences politiques et financières. En 1917, il adopta le nom dynastique de
Windsor.
Avenue
Haig
Date
de désignation : 19 mai 1919
Arrondissement
: Mercier—Hochelaga-Maisonneuve
Douglas
Haig, né le 19 juin 1861 à Édimbourg et mort le 28 janvier 1929 à
Knightsbridge, est comte de Bemersyde et maréchal de l’armée britannique. Une
rue de Montréal porte son nom parce qu'il fut commandant des armées anglaise et
canadienne engagées sur le front français, de 1915 à 1918. Il a participé aux
batailles victorieuses de Mons (23 août 1914), d’Ypres (octobre à novembre
1914) et d’Amiens (août 1918), mais également aux défaites de Cambrai (novembre
à décembre 1917) et de la Somme (juillet à novembre 1916).
Sources :
Place Hector-Bernier
Date de désignation : 17
avril 1973
Arrondissement : Rivière-des-Prairies—Pointe-aux-Trembles
Avocat,
Hector Bernier (1886-1947) est aussi un romancier québécois. Il n'exerce que
durant quelques mois en 1911 avant que la publication de ses deux romans Au large de l'écueil (1912) et Ce que disait la flamme (1913) ne
l'incite à abandonner son poste à la Bibliothèque du parlement à Ottawa pour
aller étudier à Paris. À son retour, journaliste à La Patrie, il s'engage dans l'armée. Une blessure reçue à Vimy, le
14 mars 1917, l'oblige par la suite à une hospitalisation permanente.
Rue Hervé-Saint-Martin
Arrondissement : Saint-Laurent
Cette
rue est nommée en mémoire mémoire d'Hervé Saint-Martin (1894-1939), premier
pilote du courrier aérien entre Montréal et Toronto. Officier dans la «Royal
Air Force» durant la Première Guerre mondiale, il entre ensuite au service de
la compagnie «Continental Aero Corporation» à titre de chef-pilote et de
moniteur. Il se distinguera aussi dans le transport des touristes dans les
Laurentides et plus spécifiquement dans la région de Saint-Jovite. Il décède
accidentellement alors qu'il survole le lac Saint-Jean.
Avenue Jean-Brillant
Arrondissement : Pierrefonds-Roxboro
Originaire
d'Assemetquaghan, dans le comté de Rimouski, Jean Baptiste-Arthur Brillant, est
né le 15 mars 1890, et mort sur le front le 10 août 1918. Il a fait ses études
à l'université Saint-Joseph du Nouveau-Brunswick. Durant la Première Guerre mondiale,
il est lieutenant dans le 22e bataillon canadien-français. Il participe les 8
et 9 août 1918 à la bataille d'Amiens, où les Alliés sont victorieux. Il est
décoré, à titre posthume, le 16 septembre, de la Croix militaire pour sa
bravoure et, le 27 septembre suivant, de la Croix de Victoria pour sa «conduite
exceptionnelle».
Parc
Jean-Brillant
Date de
désignation : 24 mai 1967
Arrondissement :
Côte-des-Neiges—Notre-Dame-de-Grâce
Rue
Joffre
Le
nom de la rue est donné grâce à Joseph-Jacques-Césaire
Joffre, né à Rivesaltes en 1852 (et mort à Paris en 1931). C’était le
maréchal de France depuis 1916 pendant la guerre, à la suite de son poste de
commandant en chef des forces françaises du Nord-Est. Il a vécu la première
bataille de la Marne entre Paris et Verdun avec, bien sûr, des soldats
allemands, français et britanniques (coopération franco-britannique)
en septembre 1914. Les exploits de celui-ci ont valu la désignation de la rue
Joffre deux mois plus tard, à Montréal.
http://maps.google.com
Rue Leman
Gérard-Mathieu
Leman est né en 1851 à Lièges et y est
mort en 1920. C’était un général belge reconnu internationalement pour avoir
vaincu à la bataille de Lièges en 1914, après s’être illustré dans la guerre
franco-prussienne de 1870. Dès le 4 août 1914, environ 120 000 Allemands
arrivent au camp retranché de la même ville, défendue par la Division de Fer
(armée de volontaires), composée de 35 000 hommes dirigés par celui-ci,
retardant de dix jours la ruée allemande. La rue Leman, dans le quartier
d’Ahunstic à Montréal, entre les stations de métro Crémazie et Jarry, est créée
en son nom, trois mois après ces évènements.
http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9rard_Leman
Parc Leman
Il est situé a
l’intersection de la rue Leman et de l’avenue de Chateaubriand (Ahunstic,
Montréal).
Parc Léo-Pariseau
Le
parc Léo-Pariseau se situe dans le Plateau-Mont-Royal. Il est bordé par les
avenues du Parc et des Pins. Il a été inauguré en l’honneur de Léo Pariseau, un
médecin né en 1882 à Grenville et décédé en 1944 à Outremont. Il est considéré
comme l’un des pionniers de la radiologie au Canada et a dirigé, durant et
après la Première Guerre mondiale, le département de radiologie à l’hôpital
militaire de Saint-Cloud, c’est-à-dire un hôpital où l’on soignait
principalement les soldats blessés ou malades au front durant la guerre, et
ensuite à l’Hôtel-Dieu. Il fut le premier président de l’Association
canadienne-française pour l’avancement des sciences.
Le
parc Léo-Pariseau est aussi bordé au Nord par la rue du même nom, désignée en
1988. Celle-ci croise l’avenue Du Parc et la rue Jeanne-Mance.
Rue de Liège, Est et Ouest
La
rue de Liège a été désignée le 23 mai 1922. Elle se trouve dans l’arrondissement
de Villeray, Saint-Michel et Parc d’extension. Les rues qui lui sont
perpendiculaires sont Lajeunesse, Foucher… et plusieurs autres.
Durant
la Première Guerre mondiale, plus précisément le 4 Août 1914, les Allemands
sont arrivés devant le camp de Liège, en Belgique et ont attaqué la ville, qui
était sans défense. Ce fut une victoire allemande.
On
peut supposer que la rue de Liège Est représente le front Est de la bataille,
et la rue de liège Ouest, le front Ouest
de la bataille.
Rue de Lille
La
Rue de Lille a été nommée en mai 1922 dans l’arrondissement Ahuntsic-Cartier
ville. La rue de Lille se trouve entre l’avenue Bruchési et la rue Rancourt.
C’est est une voie nommée d'après Lille, ville française du Nord qui a subi
l'occupation allemande d'octobre 1914 à octobre 1918, et qui a supporté, en
outre, de nombreux bombardements. Le Canada a affronté à plusieurs reprises la
troupe adverse proche de cette ville. En effet, lors de la première bataille
planifiée par les Britanniques, les objectifs étaient de percer la défense allemande,
de capturer Neuve-Chapelle, de détruire les tranchées ennemies par des
bombardements et de poursuivre l'avancée jusqu'à Lille.
Quartier général de la 2ème brigade, Neuve-Chapelle |
Rue Lloyd-George
La
rue Lloyd-George se situe dans le quartier de Verdun. Elle est perpendiculaire
à la rue Churchill. Elle a été désignée en l’honneur de David Lloyd George, né
en 1863 à Manchester et décédé en 1945 au Pays de Galles. Il a été premier
ministre de la Grande-Bretagne durant la Première Guerre mondiale. Il est
considéré comme un pacifiste, ayant été partisan de l’indulgence envers
l’Allemagne, lors des négociations du traité de Versailles, contrairement aux
dirigeants français qui souhaitaient leur infliger une peine plus rigoureuse.
Place
Lorraine
La place Lorraine a été désignée avant 1983. Elle se trouve dans
l’arrondissement d’Anjou. Elle est perpendiculaire au boulevard Parkway et est
parallèle à la rue Jarry Est.
La
Lorraine, qui est située en France, est partagée entre le Royaume de la France
et le Saint-Empire romain germanique. Elle était au cœur des deux guerres
mondiales. La lorraine a été touchée alors que les Français et Allemands se
battaient pour leur Empire (Les Allemands, car la Lorraine a été divisée en
quatre parties : la Meurthe, la Meuse, la Moselle et les Vosges. La
Moselle est habitée par les Allemands.) La Meurthe, la Meuse et la Moselle
seront détruites et plus jamais reconstruites. D’importants lieux ont été
construits dans cette zone rouge (zone de destruction des 3 régions), comme par
exemple l’Ossuaire de Douaumont, un lieu mémorial très connu, où se trouvent
plus de 130000 tombeaux de soldats.
Ossuaire de Douaumont |
Les
rues Lorraine
La rue Lorraine a été désignée le 8 septembre 1964. Elle se trouve dans
les arrondissements de Rivière-des-Prairies et Pointes-aux-trembles.
La deuxième rue Lorraine a été désignée en 1961. Elle se trouve dans
l’arrondissement de Pierrefonds-Roxboro. Elle est perpendiculaire à la rue
Balmoral et la rue d’Alma.
Statue du sculpteur Paul Dubois. La Lorraine, représentée par une jeune femme, pleure sur l'épaule de lAlsace |
Place Louis-Francoeur
Louis Francoeur |
La place
Louis-Francoeur a été nommée en novembre 1986 dans l’arrondissement du Plateau
Mont-Royal, entre la rue Saint-Denis et la rue Berri. Cette place porte le nom
d’un journaliste et animateur de radio montréalais né en 1895. En 1914, il se trouve au Luxembourg quand il est arrêté par
les Allemands et conduit dans un camp de concentration en tant que sujet
britannique. Louis Francoeur passe quatre ans en Allemagne, où il apprend
la langue de ses geôliers, puis il est libéré après la guerre.Il était le directeur fondateur du quotidien conservateur Le Journal de Québec (1930-1934).
Louis-Francoeur décède en 1941 dans un accident d'automobile.
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Franc%C5%93ur)
Place de Louvain
Désignée ainsi le 25 mai 1961, la Place Louvain est située dans Ahuntsic-Cartierville, à côté de la rue de Louvain Ouest. Le 19 août 1914, les Allemands entrent à Louvain (ville de Belgique) qui ne tente pas de résister. Les 24 et 25 août, l'armée belge d'Anvers (province de Belgique) refoule les troupes germaniques qui, cantonnées à Malines (ville de la province d’Anvers), détruisent le 27 août la vieille cité universitaire de Louvain.
Rue de Namur
Désignée ainsi le 15 février 1980,la rue de Namur est située dans l’arrondisssement Côte-des-Neiges — Notre-Dame-de-Grâce, à côté de la rue Jean-Talon Ouest et du boulevard Décarie. C'est dans la ville de Namur (province du Sud de la Belgique), ancienne place fortifiée, que l'armée belge se replie en 1914 avant de s'introduire en France. Identifiant une station de métro et une voie de circulation, cette dénomination, en usage antérieurement dans ce secteur, remplace le nom d'Arnoldi qui, pendant une trentaine d'années, rappelle une famille d'orfèvres montréalais des XVIIIe et XIXe siècles.
Place Norman-Bethune
Le nom de la place Norman-Bethune lui a été désigné 23 mars 1976. Aujourd’hui, elle se trouve sur la rue Ville-Marie. Pendant la Première Guerre mondiale, Norman Bethune travaillait comme brancardier, à Ypres, en Belgique. Il se blessa et ne put plus continuer à travailler. Alors il poursuivit ses études en médecine à l'Université de Toronto. Il s'enrôla après dans l'armée britannique comme chirurgien et devint médecin militaire pour les aviateurs canadiens en France, durant les six derniers mois de la Première Guerre mondiale. Norman Bethune est atteint de tuberculose pulmonaire, en 1926. Il décide alors de se consacrer aux victimes de la tuberculose et à la chirurgie thoracique à l'Hôpital Royal Victoria de Montréal, puis à l'Hôpital Sacré-Cœur à Cartierville, toujours à Montréal.
Place de Louvain
Désignée ainsi le 25 mai 1961, la Place Louvain est située dans Ahuntsic-Cartierville, à côté de la rue de Louvain Ouest. Le 19 août 1914, les Allemands entrent à Louvain (ville de Belgique) qui ne tente pas de résister. Les 24 et 25 août, l'armée belge d'Anvers (province de Belgique) refoule les troupes germaniques qui, cantonnées à Malines (ville de la province d’Anvers), détruisent le 27 août la vieille cité universitaire de Louvain.
Rue de Namur
Désignée ainsi le 15 février 1980,la rue de Namur est située dans l’arrondisssement Côte-des-Neiges — Notre-Dame-de-Grâce, à côté de la rue Jean-Talon Ouest et du boulevard Décarie. C'est dans la ville de Namur (province du Sud de la Belgique), ancienne place fortifiée, que l'armée belge se replie en 1914 avant de s'introduire en France. Identifiant une station de métro et une voie de circulation, cette dénomination, en usage antérieurement dans ce secteur, remplace le nom d'Arnoldi qui, pendant une trentaine d'années, rappelle une famille d'orfèvres montréalais des XVIIIe et XIXe siècles.
Rue Nancy
Le nom de la rue lui a été désigné le 2 octobre 1963.
Elle se trouve dans l’arrondissement Pierrefonds-Roxboro. Elle rappelle une ville
de France qui fut la capitale de la Lorraine. Quand la Première Guerre mondiale fut déclarée
le 4 août 1914, la ville de
Nancy fut aussi proclamée en état de siège. Des flux de réfugiés arrivent le 20
août et la panique gagne la ville et ne se calme qu'à la fin de la bataille du Grand Couronné. À la fin de 1914, la moitié des habitants quittent la
ville (accueillant sept mille réfugiés, dont plus de la moitié se trouvent à la
caserne Molitor). Les Allemands
commencent à bombarder Nancy le 1er janvier 1916, avec le but
de terroriser les habitants. La ville est évacuée début 1918. Nancy fut sauvée par l’invasion de
Castelnau mais elle fut très endommagée par les bombardements.
Blason de Nancy |
Le nom de la place Norman-Bethune lui a été désigné 23 mars 1976. Aujourd’hui, elle se trouve sur la rue Ville-Marie. Pendant la Première Guerre mondiale, Norman Bethune travaillait comme brancardier, à Ypres, en Belgique. Il se blessa et ne put plus continuer à travailler. Alors il poursuivit ses études en médecine à l'Université de Toronto. Il s'enrôla après dans l'armée britannique comme chirurgien et devint médecin militaire pour les aviateurs canadiens en France, durant les six derniers mois de la Première Guerre mondiale. Norman Bethune est atteint de tuberculose pulmonaire, en 1926. Il décide alors de se consacrer aux victimes de la tuberculose et à la chirurgie thoracique à l'Hôpital Royal Victoria de Montréal, puis à l'Hôpital Sacré-Cœur à Cartierville, toujours à Montréal.
Sa statue se
trouve au coin du boulevard de Maisonneuve et et de la rueue Guy. Cet endroit
se nomme la Place Norman-Belthune.
Avenue
Péronne
Péronne, France |
L’avenue Péronne
est une rue qui se situe dans l’arrondissement d’Outremont, à Montréal. Le nom
de l’avenue Péronne a été désigné en 1919.
Cette avenue
représente le lieu d'un combat mené par les Canadiens en septembre 1918,
pendant la première guerre mondiale. Ils se sont battus pour délivrer une
petite ville française, Péronne (en Somme, Picardie). Les Canadiens se battirent
en Somme, dès le 15 septembre 1916. Au début, ils étaient très efficaces; ils attaquèrent
sans relâche toute une série de retranchements ennemis. Cependant, au cours du
temps ils eurent plus de mal à gagner du terrain.
Par contre,
d’après Lloyd George, « Les
Canadiens se distinguèrent à un tel point à l'assaut que pendant le reste de la guerre on
les utilisa comme fer de lance dans les grandes batailles. Chaque fois que les
Allemands trouvaient en face d'eux le Corps canadien, ils s'attendaient au
pire. »
Les
Canadiens ont perdu en tout 24 029 soldats en Somme.
Rue
Paul-Pau
La Rue Paul-Pau
se situe dans Hochelaga-Maisonneuve, à Montréal. Son nom a été désigné en
l’honneur d’un général français pendant la première guerre mondiale, Paul-Marie-César-Gérald
Pau (1848-1932). Il était à la tête d’une armée d’Alsace et, grâce à lui, les Français
ont pu récupérer une partie de la Haute-Alsace (en août 1914).
C’est le 4
novembre 1914, que la ville de Montréal a décidé d’appeler une de ses rues, la
rue Paul-Pau (soit 3 mois après la victoire en Alsace).
Rue
Patricia
La Rue de
Patricia est une rue montréalaise, dans l’arrondissement de Saint-Laurent.
Elle est nommée d’après
Lady Victoria Patricia Helena Elizabeth Ramsay, née en 1886. Celle-ci est la
fille du duc de Connaught et de Strathearn (il était le gouverneur général du
Canada de 1911 à 1916). Elle est aussi la petite-fille de la reine Victoria et
elle épouse Alexander Ramsay en 1919. Elle était aussi le colonel en chef du
«Princess Patricia Canadian Light Infantry». C’est un corps d'armée qui a
participé à la Première Guerre mondiale
et est un des régiments des unités militaires des forces canadiennes (il est
divisé en 4 bataillons).
Boulevard
Pitfield
Le nom du
boulevard Pitfield lui a était assigné le 11 Février 1966. Il se trouve
dans les arrondissements Pierrefonds
Roxboro et Saint Laurent. William P. Pitfield est né en 1892 à Saint-Jean au
Nouveau-Brunswick, et est mort en 1939. Il avait une propriété longeant cet
actuel boulevard. Dès sa naissance, il est impliqué dans la politique, grâce à
sa famille. Durant la première guerre mondiale, il rejoint l’armée. Il devient
vice-président de la « Royal Securities Corporation ».
Rue Poincaré
Rue Poincaré
La rue
se situe dans l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville. Elle fait référence au
président de la République Française Raymond Poincaré qui est né en 1860 et
meurt en 1934. Il a présidé pendant la guerre de 14-18. Avant, il avait était ministre à de multiples reprises.
Rue
de la Poudrière
La rue
se trouve dans l’arrondissement de Verdun. C’était un site qui était occupé
autrefois par une usine de fabrication de munitions, durant la Première Guerre
Mondiale. C’était une usine Anglaise. 1984 est la date de désignation de cette rue.
Parc Sandro Pertini
Sandro
Pertini est né en 1896 et meurt en 1990. Il était lieutenant pendant la première
guerre mondiale. Il s’est joint au parti socialiste italien en 1918. C’est le
septième Président de la République Italienne (de 1978 à 1985) et un ancien
prisonnier. Le parc se situe à Villeray dans Saint Michel. Ainsi Montréal veut
rendre hommage aux racines italiennes.
Rue
Queen-Mary
La rue Queen
Mary a été nommée ainsi le 21 novembre 1910 dans l’arrondissement Côte-des-Neiges/Notre-Dame.
Mary est la fille ainée du duc de Teck. Elle a épousé le prince Georges en
1893. Elle est décédée peu avant son mariage. Elle reste tout sa vie très
populaire auprès de sa population.
Parc du Souvenir
Le parc
du souvenir se situe dans l’arrondissement de Verdun.Il a été Créé en mémoire de
la Victoire, pour rendre hommage aux Verdunois morts pendant la première guerre
mondiale.
https://www.google.ca/search?q=parc+du+souvenir+montreal&client=firefox-a&hs=gwY&rls=com.frontmotion:fr:unofficial&channel=fflb&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ei=rlAjU4CoCoSIrgez7IDoBA&ved=0CAgQ_AUoAg&biw=1920&bih=972#facrc=_&imgdii=_&imgrc=TMZVNIb7LnSwfM%253A%3BAjly5adPGqLMMM%3Bhttp%253A%252F%252Fgrandquebec.com%252Fupl-files%252Fmonument_guerre_verdun.JPG%3Bhttp%253A%252F%252Fgrandquebec.com%252Fimages-quebec%252Fphotos-de-verdun%252F%3B268%3B357 et http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=1560,11245605&_dad=portal&_schema=PORTAL
Place du Souvenir
La place du Souvenir
se situe sur le plateau Mont Royal. Son nom lui a été assigné le 31 Octobre 2006.
Elle se situe dans le parc Lafontaine où est se trouve un monument commémoratif
en mémoire des Français et des Canadiens morts pendant la Première Guerre
Mondiale. Ceci sert à montrer et rappeler aux gens les dures années que leurs
ancêtres ont vécues.
Parc Versailles
Parc Versailles
Le parc
de Versailles se trouve près de l’arrondissement de Rivières des Prairies. Il
est en lien avec le petit village de Versailles qui se situe en France, proche
de Paris. C’est à cet endroit que l’on signe le traité du 28 Juin 1919 qui met
fin à la Première Guerre Mondiale
Avenue
de Vimy
L’avenue de Vimy
se trouve dans l’arrondissement d’Ourtremont. En 1933, le conseil municipal
d’Outremont change le nom de West End Avenue pour celui de l’avenue de Vimy,
afin que l’on se souvienne de la bataille que les Canadiens ont vécus près de
cette ville, du 9 au 14 avril 1917. Le village de Vimy se trouve au Nord de
Paris. L’image ci-dessous est une photo de soldats canadiens revenant fièrs,
après leur victoire à Vimy.
Very informative and impressive post you have written, this is quite interesting and i have went through it completely, an upgraded information is shared, keep sharing such valuable information. Condo a vendre sud ouest montreal
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