Commentaires d’affiches de propagande canadienne de la Guerre 14-18
Affiche1:
Durant la Première Guerre Mondiale, la propagande était également utilisée pour motiver les enfants à encourager leurs parents à s’enrôler dans la guerre ou à donner de l’argent. C’est pourquoi il y a une série d’affiches datant de cette guerre ou des enfants sont représentés. En 1917, plus de 75 000 affiches ont aidé à recueillir 419 millions de dollars en deux semaines. L’artiste de cette affiche est Joseph Ernest Sampson. Sampson est un Canadien, né en Angleterre en 1887. Il suivit une éducation à l’Institut de Liverpool, puis à la Liverpool School of Art. Il remporta de nombreuses distinctions, comme la Médaille de South Kensington. En 1913, un an avant le début de la guerre, il retourne dans son pays d’origine. Il décède en 1946. Joseph Ernest Sampson est un artiste qui a vécu lors de la Première Guerre Mondiale, il est donc conscient de ses atrocités.
Cette affiche a pour dimensions 90 par 60 cm. C’est une lithographie sur papier. La lithographie est une méthode d’impression apparue en 1796, très efficace, effectuée avec une pierre calcaire.
Sur cette affiche, on peut lire les mots: « Oh Please do! Daddy (texte 1) buy me a victory bond » (texte 2) (Oh s’il-te-plait papa, achète moi un obligation de la victoire). Sur l’affiche apparaît une petite fille blonde, vêtue uniquement de blanc. Elle a un ruban rouge dans les cheveux (1). Elle tient ses deux mains devant elle (2). A ses pieds, il y a des cubes de jeu lettrés. Ils sont organisés de façon à ce qu’on puisse y lire la phrase : « Buy me a victory bond ». (texte 2)
La jeune fille sur cette affiche s’appelle Faith Berry. Elle est originaire de Toronto. Après avoir servi de modèle, elle se fit offrir un chèque de 500 dollars et un bouquet de fleurs, en remerciement pour sa contribution à l’effort de guerre.
La lumière provient de la gauche de la peinture, c’est donc la petite fille qui est éclairée et mise en valeur par l’artiste. En ce qui concerne les couleurs, l’écriture est noire, sur un fond gris. Faith est vêtue de blanc (3), ce qui nous fait de nouveau porter le regard vers elle. Le blanc est associé à la pureté. La petite fille est donc montrée comme étant innocente, pure. De plus ses mains liées vers l’avant expriment l’enthousiasme et la prière (Oh please). Elle tente d’attendrir les destinataires (les pères de familles). L’expression de son visage dégage un sentiment d’innocence, de douceur (4). Les cubes de jeu (5) qui sont à ses pieds sont un moyen d’accentuer le fait que c’est une enfant. L’artiste est donc resté dans le domaine de l’enfance. A notre avis, l’artiste, plutôt que d’attirer l’attention du spectateur avec de la violence ou des illustrations saisissantes, a voulu ici attendrir, chercher l’affection. Cette affiche dégage plus de sentiment.
Par la suite, Ernest Sampson a réalisé une autre affiche, avec le même dessin, soit Faith Berry et ses cubes de jeu. On peut y lire :” Do it again daddy please! Buy me a Victory bond”. (Fais-le encore s’il-te-plaît papa, achète moi un bon de la Victoire). Cette affiche est donc une suite à la première affiche.
Sources des images :http://www.mccord-museum.qc.ca/ObjView/M985.216.29.jpg
Alexia Delestre-Ducharme
Affiche2:
Affiche 3:
Affiche2:
Cette
image est une affiche de propagande faite par Arthur Wardle en 1915. Arthur Wardle est né en 1860 à Londres et est
mort en 1949. C’était un peintre anglais, connu pour avoir peint beaucoup
d’animaux, sauvages et domestiques.
Cette
image est une lithographie (technique d’impression) et ses dimensions sont de
75 x 50 cm. Elle a été créée à Londres, à la demande du Parliamentary Recruiting Committee (c’est ceux
l’organisme qui s’est occupé de recruter les hommes pour la guerre) . Cette
affiche est conservée à Princeton University.
Sur
l’image on peut voir 5 lions; 4 petits lionceaux (1,2) et un gros lion (3), qui
se situe sur un rocher(4), comme pour montrer sa supériorité.
L’affiche dit: ‘The
Empire needs men! (5) AUSTRALIA CANADA
INDIA NEW ZEALAND (6) All answer the
call. Helped by the YOUNG LIONS the OLD LION defies his Foes. Enlist now (7)’
(L’empire a besoin d’hommes! AUSTRALIE
CANADA INDE NOUVELLE ZÉLANDE Répondez à notre appel. Aidé des lionceaux, le
vieux lion peut battre ses ennemis. Enrôlez-vous maintenant.)
Le
gros lion représente le Royaume-Uni, et les lionceaux représentent les régions
d’outre-mer (dominions) de l’Angleterre; ici le Canada, l’Inde, l’Australie et
la Nouvelle Zélande. Par le biais des lions, dans cette affiche, l’Angleterre
demande à ses régions d’outre-mer de l’aider à la guerre, donc la 1ère
Guerre Mondiale (1914-1918). Le texte nous indique que le Royaume-Uni peut
seulement vaincre l’ennemi avec leur aide. De plus, le brouillard dans
l’arrière-plan pourrait représenter l’aspect sombre de cette guerre. Le choix
d’une couleur neutre, brunâtre, dégage
un sentiment d’insécurité.
L’affiche
fait appel au patriotisme des habitants
des régions d’outre-mer, et les incite à se battre aux côtés du Royaume-Uni, en
France. Indirectement, le Royaume-Uni donne un ordre (le point d’exclamation et
l’impératif à la dernière phrase.)
Il
existe une autre version de cette affiche, mentionnant «the overseas states» au
lieu des dominions. Il n’y a pas de raison connue pour ce changement, mais on
peut imaginer que l’affiche a été modifiée pour vraiment cibler ces 4
dominions, puisque, après tout, ce sont ceux-là qui pourront envoyer le plus
d’aide au Royaume-Uni. De plus, à un moment donné, au XXe siècle, les dominions
deviennent plus indépendants du Royaume-Uni et ne se nomment plus dominions,
mais «overseas states»:
Grâce
à cette image, entre autres, le Royaume-Uni
a réussi à recruter des soldats, car des dominions ont imposé une
conscription (comme le Canada en 1917). Parmi les 8 900 000 soldats
envoyés à la guerre par le Royaume-Uni, l’Australie a fourni 300 000
soldats, le Canada en a fourni 620 000
et la Nouvelle-Zélande, 100 000.
Sources :
Nicole St-Pierre
Affiche 3:
Affiche 3
Ce document est une affiche de propagande anglaise, dont
l’auteur est anonyme. Elle fut publiée à Londres par le Parliamentary Recruiting Committee en 1915. (Comité parlementaire de recrutement britannique). Ce comité a été créé en août 1914,
suite au déclenchement de la guerre. Il publiait des affiches visant à pousser
les citoyens à s’enrôler dans la guerre et à acheter des obligations de la
victoire. En juillet 1915, le Comité Parlementaire de
Recrutement est devenu le
Comité d’Épargne de Guerre Parlementaire.-
Parliamentary War Savings Committee-. C’est une peinture à l’huile et ses
dimensions sont de 74 x 50 cm.
Au premier plan, on perçoit John Bull(1), une personnification nationale
du Royaume-Uni, qui pointe dans la direction de celui qui lit
l’affiche. Il porte une chemise avec le drapeau du Royaume-Uni imprimée dessus.
Il est habillé avec des vêtements plutôt chics, et se tient debout à l’aide
d’une canne. Il s’adresse à l’observateur. Le nom John Bull signifie « Jean le Taureau ». Il a été créé par le
physicien et mathématicien écossais John
Arbuthnot en 1712 et repris par le dessin de presse et par les bandes
dessinées. John Bull est souvent représenté avec un bulldog et est utilisé pour
la mobilisation militaire nationale.
Notre regard est attiré par John Bull, grâce aux couleurs
éclatantes qu’il porte.Derrière lui, il y a une lignée de soldats(2) debout
et un peu dispersés, avec leur arme à la main. Les soldats sont peu nombreux
pour montrer qu’il y a encore beaucoup de place pour d’autres volontaires. À l’arrière-plan, on entrevoit des bâtiments(3) qui brûlent.
Cette affiche est une affiche de recrutement pour la Première Guerre mondiale, et s’adresse aux hommes qui ne sont pas
partis à la guerre. Les hommes qui la regardent se sentent visés par la phrase
prononcée par John Bull. Elle est très courte et simple, pour qu’on puisse bien
s’en rappeler. «WHO’S ABSENT ? »(4) est écrit
en majuscules. Elle traduit une voix supérieure qui réprimande quelqu’un qui a
fait une erreur. «Is it You ?»(5), le
mot «you» est souligné. On ressent de la peur, comme si on avait fait quelque
chose de mal et que l’on avait été attrapé. Le slogan est écrit très
clairement, en noir sur un fond jaune-sable. Il implique le fait que tous les
hommes devaient partir à la guerre, et vise à développer un sentiment de honte
et de culpabilité chez les hommes restés chez eux. La ville qui brûle à
l’arrière-plan montre que le pays a besoin de plus de soldats pour protéger la
patrie. L’utilisation d’une icône aussi
symbolique du Royaume-Uni, la culpabilité patriotique des hommes refusant de se
porter volontaire à la guerre les poussent à y participer. John Bull est non
seulement une icône britannique, mais est le peuple britannique. Il y eut au total 2.67
millions de volontaires britanniques et irlandais.
Olympia
Mylonas-Araklisiannos, 2e1
Affiche 4
Affiche 4
Durant
la Première Guerre Mondiale, le Canada, notamment au début de la guerre, fournissait une aide financière à l’Europe.
Les Canadiens prêtaient de l’argent à leur propre gouvernement en achetant des
« obligations de la victoire ». Ces obligations de la victoire (Victory
Bonds) étaient publicisées par de nombreuses affiches de propagande mettant en scène des enfants, des adultes,
des femmes, et des soldats. La totalité des achats d’obligations au pays à
dépassé 2 milliards de dollars, soit 10 fois la somme recueillie à l’étranger.
La campagne des « obligations de la victoire » a donc été une
réussite. C’est pourquoi cette campagne sera également réalisée au cours de la Seconde Guerre Mondiale.
Cette
affiche, dont l’auteur est inconnu, est inspirée d’une photographie, dont le
photographe anonyme. Lors de la guerre, les forces canadiennes envoyèrent leurs
photographes en Europe pour photographier les divers évènements. Sur cette
photographie, nous pouvons voir les soldats canadiens qui célèbrent leur
victoire à Vimy. La bataille de Vimy se déroule pendant la Première Guerre
Mondiale, entre le 9 et le 12 avril 1917. Vimy se situe en France, près de
Pas-de-Calais. Les troupes françaises, suivies des troupes britanniques ont
échoué à vaincre les Allemands. Seuls les canadiens sortirent victorieux de ce
combat. C’est l’une des plus grandes batailles de l’histoire du Canada. La
photographie se trouve maintenant dans les archives des photographies de la
Guerre d’ Ontario.
Les
dimensions de cette affiche sont 61 par 91 cm. C’est une lithographie en
couleur. Sur l’affiche, nous pouvons lire les mots : « Pave the way
to Victory (7), Buy Victory Bonds » (6) (Pavez le chemin vers la victoire,
achetez des obligations de la victoire). Ce texte est écrit en rouge, il est
donc très voyant. Dans la partie droite de l’affiche, nous pouvons voir des
soldats dans un camion de l’époque (2). Ils lèvent leurs chapeaux et leurs bras
(4), ils semblent heureux, victorieux.
Ils roulent sur une route pavée de billets verts (3), plus précisément
des obligations de la victoire. Ces bons sont ici représentés comme étant
« le béton de la victoire des Canadiens ». Le béton est indispensable
pour la construction d’une route, tout comme le sont les obligations de la victoire,
lors de la bataille de Vimy. Nous pouvons voir, à l’arrière- plan, deux camions
qui s’éloignent(5). On peut voir quelques ombres de soldats, qui tendent leurs
bras pour célébrer leur victoire. Le décor est très simple, il y a des arbres,
qui ont peu de feuilles (1). Les couleurs dominantes de cette affiche sont le
bleu, le jaune et le rouge (pour l’écriture). Cette affiche est de couleur
froide (bleu, noir) et le ciel est clair (8) (jaune).
L’éclairage
de cette affiche pourrait être interprété comme un éclairage de l’aube. Les
personnages sont ombrés. L’aube est associée au matin, un nouveau jour, une
nouvelle victoire.
Cette
affiche exprime la joie, la victoire des Canadiens, à la suite de la bataille
de Vimy.
Sources:
Alexia Delestre-Ducharme
Affiche 5
Affiche 5
Cette affiche est une affiche de propagande
canadienne pour la première guerre mondiale. Elle a pour but de recruter des hommes du
groupe ethnique irlandais-canadien dans le bataillon 199 (une unité du Canadian
Expenditionary Force (C.E.F.)), pour aller se battre au front. L’auteur est
inconnu, et il n’y a pas de date exacte. Par contre, le 199ème bataillon a été
mis en place le 15 mars 1916 à Montréal, donc on peut déduire que l’affiche est
sortie après cette date. Cette image est une lithographie et ses dimensions
sont de 99 x 61 cm. Elle est conservée dans les Archives publiques de la Library of
Congress de l'Ontario, au Canada.
Le 199ème bataillon a été dirigé par deux
hommes : Lieutenants Colonels H.
J. Trihey (Décembre 26, 1916—Janvier 10, 1917) et J. V. O'Donahoe (Janvier 10,
1917—Avril 11, 1917). C’est Trihey qui a pris l’initiative de créer ce
bataillon. Il était un jeune avocat, finissant du collège Loyola. Il était
d’origine irlandaise et de religion catholique. Voici l’original de se fiche
d’inscription à l’armée :
Cette affiche, comme dit ci-dessus, est sortie après
le 15 mars 1916. Ceci, n’est pas une coïncidence; on a fait exprès que cette
affiche sorte en même temps que la fête de la St-Patrick, le 17 mars, qui
célèbre Saint Patrice, patron des Irlandais. Cette fête religieuse est très
présente dans la culture irlandaise et ceci fait appel au patriotisme des
Irlandais à Montréal.
Sur l’affiche, on peut voir, dans un cercle (5), deux
soldats qui se serrent la main. Un de ces hommes pointe une affiche, sur
laquelle est écrit: ‘Small nations must be free’ (‘Les
petites nations doivent être libres’). Autour du cercle on peut voir la
feuille d’érable (4), qui elle est entourée de trèfles (3). Au-dessus et
en-dessous du dessin, il y a du texte (6) (7) : ‘IRISH CANADIANS, ENLIST
IN AN IRISH & CANADIAN BATALION.’ ‘199th BATTALION C.E.F. IRISH CANADIAN RANGERS RECRUITING 91 STANLEY ST.
MONTREAL
LT.COL.H.J.TRIHEY.O.C.’ (‘Irlandais canadiens,
inscrivez-vous dans un bataillon
canadien et irlandais’). Le tout est entouré d’un cadre vert, de même
couleur que les trèfles (1), et le fond est noir (2).
Durant cette période, l’Irlande est une petite
nation qui cherche à se détacher du Royaume-Uni (la guerre d’indépendance aura
lieu de 1919 à 1921), d’où la phrase : ‘Small nations must be free’.
L’auteur a mis cette phrase sur l’affiche, sachant qu’elle plairait aux
Irlandais et embellirait l’idée de se battre aux côtés des Britanniques. L’affiche
fait donc encore une fois appel au
patriotisme des Canadiens d’origine irlandaise et insiste sur le fait qu’il
faut aller se battre malgré la rivalité entre les deux nations.
Le fait de représenter la feuille d’érable, symbole
Canada, et les trèfles, symbole l’Irlande, superposés l’un sur les autres sert
à renforcer l’union entre les deux pays et entre les deux cultures, pour encore
une fois inciter au patriotisme et pour aussi capter l’attention du lecteur.
Cependant, même si la couleur dominante dans cette affiche est le vert (qui est
la couleur représentative de l’Irlande), l’orange et jaune de la feuille
d’érable est l’élément qui ressort le plus. Ceci est surement pour rappeler le
fait que les soldats qui s’inscriront se battront au nom du Canada.
NICOLE
ST-PIERRE 2nde2
Affiche 6
Cette affiche de propagande canadienne à pour slogan : «Attendrons-nous que les nôtres brûlent? Enrôlons-nous et tout de suite dans le 178ième Bataillon Canadien Français.» Elle a été faite par Howell, un auteur inconnu, puis publiée à Hamilton, Canada en 1915. Elle est en couleur et ses dimensions sont de 110 x 68 cm. Cette affiche se trouve aujourd'hui au Musée Canadien de l'Histoire.
Affiche 6
Cette affiche de propagande canadienne à pour slogan : «Attendrons-nous que les nôtres brûlent? Enrôlons-nous et tout de suite dans le 178ième Bataillon Canadien Français.» Elle a été faite par Howell, un auteur inconnu, puis publiée à Hamilton, Canada en 1915. Elle est en couleur et ses dimensions sont de 110 x 68 cm. Cette affiche se trouve aujourd'hui au Musée Canadien de l'Histoire.
L’affiche est
entourée par les couleurs du drapeau de la France. Le slogan(1) est placé dans
le haut de l'affiche; il attire rapidement le regard.
Au premier plan se
trouve Marianne(2), une personnification de la République française. Elle
semble tendre son bras droit vers le spectateur de l’affiche, pendant qu’elle
enlace, de son bras gauche, la
cathédrale de Reims (3) qui brûle en se faisant bombarder. Elle tente de
protéger sa Cathédrale, un bâtiment parmi tant d'autres qui brule à grandes flammes. Elle nous tend le bras
telle une mendiante qui nous supplie, en demandant quelque chose. Son
expression du visage laisse paraitre qu'elle est désespérée, et que la
situation est vouée à l'échec. Les canadiens comprennent que la France a besoin
d'aide car l'armée allemande est en train de prendre le dessus par des attaques
d'artillerie. Marianne demande aux Canadiens-Français de s’enrôler dans
l'armée, au 178e bataillon d'infanterie canadien.
http://www.collectionscanada.gc.ca/base-de-donnees/cec/001042-119.02-f.php?image_url=http://data2.archives.ca/cef/gpc004/349650a.gif&id_nbr=419884
Olympia Mylonas-Araklisiannos
A l'arrière-plan, on
entrevoit une ville qui prend feu(4). Cette ville enflammée vise à sensibiliser
les Canadiens-Français pour qu'ils s'enrôlent dans la guerre. L’information
visuelle fait qu’ils sont pris de pitié et les chances pour qu'ils se joignent
à la France sont plus fortes. Marianne semble ne rien pouvoir faire : elle
est en effet impuissante face à ses ennemis.
Sous le slogan est
écrit: "Commandé par le Lt.Col.Girouard et six autres officiers du 22ième
tous de retour du Front."(5)
Le lieutenant-colonel
René Arthur Girouard de la Bruère était un catholique, né au Québec, le 29
Janvier 1882. Il avait épousé Catherine Mary Girouard à St-Uraulès House, au
Québec. Il était un ingénieur civil. Girouard s'était enrôlé dans le 22e
bataillon en octobre 1914. Après avoir été blessé par un éclat d'obus, il
retourna dans son pays et on lui confia le commandement du 178e bataillon, qui
appartenait à la 4e Division de Montréal. Girouard alla donc à Victoriaville au
début de 1916 pour constituer le 178e bataillon canadien-français des Cantons-de-l’Est.
On peut voir une copie de sa fiche militaire en dessous de ce commentaire.
L’affiche précise que
le bataillon est commandé par Girouard et six autres officiers de retour du front
pour montrer que ce sont des personnes avec de l’expérience, qui se sont déjà
battues au front puis dans les tranchées.
Dans le bas de
l'affiche, on peut lire: "Informations: aux Quartiers Généraux, Sherbrooke, P.Q. ou coin St-André et
Ste-Catherine, Montréal. (6) Cette adresse indiquait aux Canadiens-Français
l’emplacement des quartiers généraux où ils devaient se présenter pour
s’enrôler dans l’armée. L’une se trouvait à Sherbrooke et l’autre, à Montréal.
![]() |
Cathédrale de Reims dévastée par l'armée allemande |
Sources:
http://www.collectionscanada.gc.ca/base-de-donnees/cec/001042-119.02-f.php?image_url=http://data2.archives.ca/cef/gpc004/349650a.gif&id_nbr=419884
Olympia Mylonas-Araklisiannos
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