Jean-Baptiste Rossi dit Sébastien Japrisot |
Sébastien Japrisot
Né le 4 juillet 1931 à
Marseille, décédé le 4 mars 2003 à Vichy en France, Jean-Baptiste Rossi était
un romancier, scénariste, traducteur, réalisateur et parolier.
Il publie en 1991 Un long dimanche de fiançailles, histoire d'amour durant la guerre de 14-18 qui se transforme en une enquête
policière.
Autre ŒUVRE : premier roman policier Compartiment tueurs en 1962. Le succès est grand et le roman est
adapté au cinéma. Il écrit aussi Piège pour Cendrillon (1963) et L'Été meurtrier (1978).
Né à Marseille dans une famille d'origine italienne,
Jean-Baptiste Rossi rejoint un groupe nommé les légendes. Monté à Paris pour s’inscrire à la Sorbonne Jean-Baptiste Rossi n’avait qu’un but :
trouver un éditeur pour faire publier son premier roman, Les Mal
Partis (Récit d'apprentissage
par l'amour d'un garçon de quatorze ans et d'une religieuse).
Publié en 1950 le roman Les Mal Partis obtient
un joli succès, Roger Nimier (grand écrivain français) déclare : « Jean-Baptiste Rossi est
très jeune, mais il n'est pas pressé de le démontrer ». Aussitôt traduit à
l'étranger, le livre connaît un succès foudroyant aux États-Unis. Rossi décroche un contrat mirifique avec les Pocket Books. Par
la suite, il exerce divers métiers, comme traducteur ou publiciste. Vers l'âge de 29
ans, il fait la connaissance du producteur Pierre
Braunberger. Ce dernier
souhaite produire Les Mal Partis, cependant le livre est très difficile
à mettre en images) mais Braunberger trouvant à son auteur des dons de metteur
en scène, lui demande d'adapter des nouvelles. Jean-Baptiste Rossi réalise pour Braunberger deux
courts-métrages : La Machine parler d'amour et L'Idée fixe, un
film muet.
L'Été meurtrier et Un
long dimanche de fiançailles (1991) connaissent un succès international
(États-Unis, Japon).
source: wikipédia.fr
Sébatien Japrisot, Un long dimanche de fiançailles
Résumé critique
Un long dimanche de fiançailles est un roman de Sébastien Japrisot paru le 6 septembre 1991 aux éditions Denoël. Le roman témoigne
d`une histoire qui se passe durant la 1ère guerre mondiale en 1917, même
si son auteur l’a écrit il y a 22 ans.
Cette oeuvre témoigne-t-elle de la réalité de la guerre ?
Pendant la 1ère guerre
mondiale cinq soldats sont dirigés pour
être exécutés sur une ligne de tranchée, parce qu`ils se sont auto-mutilés (Clever, Francis, Benoît, Ange et Jean appelé Manech).
Mathilde, la fiancée de jean, apprend la mort de ce
dernier. Elle veut tout savoir sur les circonstances de ce décès.
Elle part donc à la recherche de ce qui s’est vraiment
passé. Elle entend plusieurs témoignages, comme celui d’Esperanza qui lui raconte brièvement sa version de ce
qui s`était passé.
Après avoir écrit une
lettre à la femme de Benoit elle apprend que cette dernière a disparu et n’a
laissé aucune nouvelle. Mathilde va même
jusqu'à écrire une annonce dans un journal sur la guerre.
Plus tard, elle reçoit
une lettre de Germain Pire, un détective privé. Elle apprend que Jean est
vivant mais qu`il souffre d'amnésie (il ne se
souvient pas de sa vie avant le 6 janvier)
et qu`il vit avec Juliette, sa mère pour qui il est devenu un nouveau
fils. Quand Mathilde rend visite à Jean il ne la reconnaît pas.
L’œuvre
rend tout à fait compte de la réalité de la guerre. Elle témoigne clairement du
mode de vie des soldats, leur habitation, la vie dure dans les tranchées et
les exécutions comme au début du roman.
Ce
livre insiste sur un aspect de la guerre plutôt nouveau, c'est-à-dire les
soldats qui sont exécutés et dont l’un d’entre eux éprouve un amour profond
pour une jeune fille. À la suite de son exécution cette fille éprouve tellement
d’amour pour lui qu’elle fait tout pour trouver des informations sur sa mort.
Ceci nous montre un aspect de la guerre assez particulier soit la difficulté de
vivre sans l’homme qui est parti à la guerre et s'est fait exécuter et celle d’une femme qui est prête à tout pour le retrouver.
Dans
le roman, l’auteur insiste seulement sur un aspect particulier mais il en parle
exagérément, donc ceci ne nous permet pas vraiment de comprendre davantage les
réalités de la guerre.
L’intérêt de l`œuvre est de témoigner des difficultés des
soldats durant
la Première Guerre mondiale sur le front, et de l`amour entre les poilus partis
en guerre et leurs proches.
Illustration d’un extrait de l’œuvre
« Il
y avait des dizaines et des dizaines de visages, tous alignés du même côté dans
les boyaux étroits, et des yeux cernés de boue fixaient au passage les cinq
soldats épuisés qui tiraient tout le poids de leur corps en avant pour marcher,
pour aller plus loin vers les premières lignes. Sous les casques, dans la
lumière du soir par-delà les arbres tronqués, contre les murs de terre
perverse, des regards muets dans des cernes de boue qui suivaient un instant,
de proche en proche, les cinq soldats aux bras liés avec de la corde. »
On a choisi
cet extrait car nous pensons qu`il représente bien l`élément déclencheur de l`histoire.
http://nicephore.hautetfort.com/archive/2006/11/14/11-novembre-%E2%80%93-images-de-l%E2%80%99horreur.html
Travail réalisé par:
Sébastien Kénol, classe de 2nde 2
Arthur Viola, classe de 2nde 4
Aucun commentaire:
Publier un commentaire